Communiqué de presse des Conseillers généraux de mon groupe
La
crise économique fait durement sentir ses effets : pas un jour sans
annonce de suppressions d'emplois, de réductions d'effectifs, voire de
fermetures d'entreprises.
Dans
un tel contexte, quel effort particulier
le Conseil général, qui a pour principale compétence l’action sociale, s’est-il
engagé à faire pour l’année 2009 ?
Aucun ! A écouter la majorité de droite, la mise en place du RSA (Revenu de Solidarité Active) serait la solution à tous les maux ! Mais cette mesure n’apporte aucune perspective pour l’insertion des personnes les plus fragiles, aucune solution à l’explosion de la précarité du travail, ni aux besoins de formation, d’emplois stables et correctement rémunérés.
Le
plan départemental d’insertion est reconduit à l’identique, 24 millions, pas un centime de plus alors
que le nombre d’allocataires de minima sociaux va exploser puisqu’on va
passer des 21 000 allocataires actuels du RMI à 57 000 personnes futures
allocataires du RSA.
Comment
avec un budget quasi identique, le Conseil général va-t-il faire face à la
forte augmentation d’allocataires ?
Comment
les travailleurs sociaux des espaces insertions, des CAF, des CCAS, vont-ils
pouvoir accueillir les milliers de nouveaux allocataires ? Avec quels
moyens supplémentaires ?
M.
Devedjian a trouvé la solution ! Une note du conseil général précise que
les centres communaux d’action sociale pourront être mis à contribution pour
l’instruction des dossiers mais …à titre gratuit, sans compensation financière.
Il s’agit d’un nouveau transfert de charge pour les communes dont les finances sont
déjà mises à mal.
Nous
exigeons que le Département des Hauts-de-Seine prenne des dispositions
particulières face à la crise dans des domaines de sa compétence (aides
sociales d’urgence, logement social, santé, ..) avec un budget conséquent et
des moyens humains adéquats.
Concernant le RSA, le Plan départemental d’insertion doit être revu en hausse pour accueillir avec toute l’aide nécessaire les nouveaux allocataires et une compensation financière doit être versée aux structures qui instruisent les dossiers administratifs.