La MMD prend place au sein de la Maison "dite" de Richelieu.
La rénovation de cet équipement est à bien des titres exemplaire : concilier respect du patrimoine d'exception et modernité a été le pari réussi.
Les travaux ont permis de découvrir, sous le plâtre une véritable merveille : un plafond « à la française » sur tout le corps central du bâtiment. Ces poutres peintes, qui datent vraisemblablement de la construction de la maison dans les années 1630, ont été classées à l'inventaire des Monuments historiques en 2006, ainsi que les façades et la toiture du bâtiment. Ces peintures feront l'objet d'une importante restauration avant de s'exposer de nouveau, après trois siècles, au regard des visiteurs.
Les participants à l'inauguration ont eu le plaisir de découvrir ces poutres encore en l'état de leur découverte. Pour les autres, il faudra attendre la fin des travaux de restauration qui vont commencer pour plusieurs mois dès les vacances.
C'est lors des premiers sondages, au printemps 2004, que les solives peintes de la maison apparurent.
Claire Vigne-Dumas, qui prépara le dossier de classement pour les Monuments historiques, écrit dans le Bulletin monumental de la Société française d'archéologie : « Le décor de ces plafonds semble directement dérivé des cahiers de modèles d'ornement dont on connaît la large diffusion auprès des artisans à partir du milieu du XVIe siècle... Ce décor fait penser à celui de l'Hôtel Cornuel, rue Charlot, découvert en 1978, ou du 4 rue Chapon, dans le quartier du Marais, ou même à l'Hôtel Sully, où des petits paysages sont peints dans les cartouches des poutres de basse salle. Sa présence dans un édifice situé dans les proches environs de Paris semble suffisamment exceptionnelle pour être soulignée. »
Est-il besoin d'en dire plus ?...