Les Institutions Européennes font penser à l'orchestre du
Titanic qui jouait pendant le naufrage... Encore que la comparaison est dans ce
cas flatteuse, car au moins l'orchestre, lui, essayait de remonter le moral des
naufragés. Là au contraire les institutions agrandissent les voies d'eaux.
Ce qu'il faut faire est pourtant évident : Stopper la folie
financière.
On a su hier, nationaliser les pertes financières des
banques, on peut nationaliser les bénéfices qu'elles réalisent aujourd'hui.
C'est pourtant le contraire que l'on fait.
A tel point qu'à propos de l'argent dont on parle pour
"aider" la Grèce : Pas un seul euro ira aux grecs et à leurs besoins,
cet argent servira uniquement à rembourser les dettes.... C'est à dire les....
Banques (merci encore pour elles).
Cette logique qui joue aujourd'hui contre le peuple grec
joue contre tous les peuples, joue aussi contre notre économie.
Manifestement élevés aux biberons des groupes financiers, les
dirigeants de notre pays et de l'Europe se révèlent incapable de faire autre
chose que ce qu'ils ont toujours fait : assurer les revenus des grands contre vents
et marées. Austérité pour les peuples et accumulation de profits sont leurs seuls
horizons.
Ils se comportent en (re)jeton de Conseils d'Administration
en suivant comme un seul homme les "commandements du libéralisme"...
entrainant nos pays dans les sables mouvants de la finance.
C'est la fameuse parabole des aveugles de Bruegel... qui est
d'actualité...
Pieter Bruegel : La Parabole des aveugles, 1568
Pour ne pas sombrer avec eux, il faut en changer...
Et en attendant ? Tout faire pour les empêcher de nuire
et faire échec à leur programme en Grèce, en France et en Europe.
Mais cela, me direz-vous, c'est de la politique?
Et alors?