Depuis plusieurs
semaines, un nouveau mouvement social affecte les activités de la Poste dans
les Hauts de Seine.
En cause, le projet
de réorganisation de l'activité de distribution du courrier et le projet «
facteur d’avenir » qui fait craindre des restrictions de personnels, des
réductions de tournées, une nouvelle dégradation du service rendu aux usagers
avec, entre autres, la suppression du principe "Un facteur, une
tournée" et des conditions de travail plus difficiles encore pour les
salariés. En cela les grévistes luttent également pour l'embauche en CDI de
plusieurs de leurs collègues en CDD.
Face à ces
revendications et à la souffrance ressentie par nombre de postiers qui
transparait aujourd'hui de manière dramatique à travers le rapport publié par
les médecins de la prévention de la Poste, il est important que la direction
accepte enfin de tenir immédiatement des négociations. Pour l'instant, elle n'a
répondu que par de nombreuses sanctions à l'encontre des grévistes, allant du
blâme jusqu'à l'entretien préalable au licenciement, ainsi qu'en empêchant
l'accès aux locaux (y compris aux non-grévistes).
Le chemin pris avec
ces sanctions est inacceptable. Ce n'est pas par la répression que la direction
de la Poste doit répondre aux revendications des postiers, luttant simplement
pour des conditions de travail acceptables.
Elle doit à tout prix
retirer l'ensemble de ces sanctions et rouvrir les négociations avec les
grévistes dans l'intérêt de tous.
Une solution pour ce
conflit dans l’intérêt des usagers, des agents et de la Poste doit être
rapidement trouvée.