C’est avec plaisir que je fais mienne cette tradition de souhaiter les meilleurs vœux pour la nouvelle année. Et c’est le bonheur tout simplement, du bonheur et rien d’autre... comme le dit le poète, que je vous souhaite pour vous et pour vos proches.
Je souhaite aussi du courage à tous ceux qui font de leur mieux pour que la vie, la leur ou celle de leurs proches ou de leur entourage, soit meilleure. Et du courage vous savez qu’il en faut dès que l’on veut améliorer les choses, car les obstacles et les embuches ne manquent pas…
Si hélas l’année 2010 n’a pas été vraiment à la hauteur des ambitions légitimes de notre population… Chasse gardée des multimilliardaires la France n’a brillé ni en Europe ni dans les décisions prises en France. En fait, tout se passe comme si notre gouvernement et son président étaient en guerre contre la population… Une guerre où tous les coups sont permis contre tous ceux qui ne sont pas assujettis à l’Impôt sur les grandes fortunes ou qui n’ont pas le fouquet’s pour quartier général, qui eux, disons le, ne cessent d’accumuler les bonnes nouvelles et autres passes droits…
Bref, en guise de changement c’est plutôt le retour à une France d’ancien régime que nous programme le gouvernement. Mais l’histoire de notre pays est riche…
Car, il y a eu aussi ces grands moments d’unité de luttes où toutes catégories confondues, jeunes, retraités, salariés se sont retrouvés pour dire leur espoir… A tel point que ce mouvement à créer contagion. Les jeunes britanniques ne criaient ils pas « tous ensemble » en français dans leur manifestation contre l’austérité ?
C’est aussi cela 2010…
D’autant que l’année se termine avec une petite note positive qui ne manquera pas de donner beaucoup d’idées et de détermination à ceux qui veulent de vrais changements… D’après le baromètre politique de France Inter, Nicolas Sarkozy termine l'année avec un niveau impressionnant d'impopularité. Seulement un tiers des Français (33%; -1 point) a une bonne opinion de son action contre 61% qui en a une mauvaise.
Evidemment cela ne fait pas le tout mais c’est un bon début, non ?
Pour que cela dure jusqu’au renvoi final… A nous de nous retrouver encore plus nombreux dans les luttes et dans nos projets pour changer vraiment la politique de ce pays… et de penser à ce que disait Jorge Luis Borges:" Le combat peut être une fête." Alors plein de fêtes pour l’année à venir…