Aujourd’hui, les enseignants, les parents du public et – fait suffisamment rare pour être souligné - du privé, sont en grève.
Ils réclament l’annulation des 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 et tirent la sonnette d’alarme.
Je soutiens pleinement ce mouvement. J'étais ce matin à la manifestation à Strasbourg et je dois dire que le cortège pour cette ville était impressionnant. C'est bon signe pour la mobilisation. Et il y en a besoin.
Car la situation est grave et il est indispensable de stopper la course aux suppressions de postes dans l’éducation nationale.
En effet, cette année, de partout remonte le manque d’enseignants pour assurer la totalité des horaires obligatoires. Les écoles se retrouvent à recruter des personnes sous qualifiées pour faire face au manque d’enseignants et de remplaçants. Les options sont supprimées, les classes ne sont plus dédoublées et sont surpeuplées. Les ZEP et les établissements les plus en difficulté se sont vu réduire leurs postes.
Cela n'empêche pas Luc Châtel de parler d’école « sur mesure »... (sic) et pendant ce temps, les enseignants rognent sur tout.
En 5 ans Nicolas Sarkozy, aura atteint le chiffre astronomique de 80 000 suppressions de postes dans l’Education nationale. Et tout cela pour que la bourse fasse des bénéfices eux aussi astronomiques... Quant aux enfants... Ce n'est manifestement pas le problème de nos gouvernants.
Il est plus que temps d'arrêter cet engrenage de la récession. Et je suis de tout cœur au coté de ceux qui aujourd'hui luttent.