Qui a été dans cette marée humaine qui emplissait la Bastille mais aussi les rues avoisinantes, a pu ressentir la chaleur, le plaisir d’une population, fière de ses valeurs…Une population qui pense que le temps des financiers n’a plus court et qu’il faut sauver le pays de leur emprise catastrophique. Une population qui préfère la règle verte de l'avenir à la règle d'or de la destruction...
Une population pour qui la gauche n’est pas un "truc" mais des valeurs à défendre, un espoir pour une autre vie.
J’y ai vu des anciens militants, qui hier n’y croyaient plus, ragaillardis, des jeunes tout sourire qui arborait une joie presque sérieuse, des syndicalistes, des salariés qui respiraient cette solidarité retrouvée, exprimée. Comme si était revenu le temps de la fraternité.
Il faut entendre la clameur de la foule quand le candidat Front de Gauche a rappelé Louise Michels et s’est revendiqué de son combat pour les femmes et l’égalité pour mesurer le souffle des valeurs et des idées qui ne demandent qu’à se faire entendre.
Jean Luc Mélenchon l’a dit : "Nous sommes le drapeau rouge, nous allons faire de cette élection une insurrection civique". La foule immense, en écho, a déployé ses couleurs et la place a été couverte de rouge.
Oui, ce dimanche l’espoir a changé de camp.
Il change la donne, perce une brèche dans le conformisme ambiant et ouvre une porte à l’espoir.
Un espoir qui va grossir jusqu’au premier tour.
Un espoir qui va balayer le Sarkozy fouquet’s team et va donner de la force à la gauche et au peuple de France…