Ci dessous un article paru dans la presse qui illustre la déclaration des élus communistes et républicains face aux coupes sombres que veut imposer le gouvernement aux communes.
J'attire fortement l'attention, quant à moi, sur le fait qu'une fois encore l'austérité n'est pas la solution pour deux raisons majeures: les collectivités locales font l'essentiel des investissements nationaux. S'attaquer à cela c'est organiser la régression économique. Les communes sont aussi les lieux de défense et d'action au service de tous et pour l'égalité des territoires . S'attaquer à elles c'est laisser les inéglaités, les situations d'exclusion se developper. C'est le contraire qu'il faut faire pour notre économie, pour assurer l'égalité et le mieux être social, pour sortir le pays de la crise.
En tant que Conseiller général aussi, je le sais d'expérience confronté chaque jour à de telles décisions prises par la majorité de droite dans les Hauts de Seine. Des décisions qui rendent la vie plus difficile aux habitants du département, des décisions qui acroissent les inégalités territoriales.
Il est urgent de changer.
Voici l'article:
"Les élus locaux s’insurgent contre la décision gouvernement du doublement de la baisse des dotations aux collectivités territoriales. Les élus PS ne sont pas en reste, dénonçant une décision qui va nuire aux intérêts des populations. « Un coup de massue sans précédent contre les collectivités locales. »
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L'Association des maires de France (AMF) ne mâche pas ses mots devant la décision du gouvernement, annoncée mardi 12 février devant le Comité des finances locales (CFL), de réduire en 2014-2015 les dotations aux collectivités territoriales de 3 milliards d’euros, soit le double de ce qui avait été annoncé par le gouvernement en septembre 2012. On est loin du « pacte de confiance » que souhaitait François Hollande avec les communes, les départements et les régions.
L’AMF estime en effet que « cette baisse des dotations aura un impact direct sur les services à la population, sur l’investissement public et donc sur l’économie locale ». D’autant, affirme son premier vice-président, le maire (PS) d’Issoudun (Indre), André Laignel, que « cette diminution des dotations équivaut, de fait, à une amputation de crédits de 4,5 milliards d’euros en 2015 par rapport à 2013 » en regard du gel des dotations depuis plusieurs années.
Les réactions sont multiples et convergentes de la part des associations d’élus dont beaucoup sont dirigées par des socialistes. Ce qui témoigne de l’ampleur du désaveu chez ces élus ou, pour le moins, de la colère chez les habitants qui pourrait résulter des conséquences sur le terrain de cette décision et dont les élus se font, par leurs réactions, en quelque sorte l’écho par anticipation. Outre l’AMF, l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) présidée par le maire (PS) de Grenoble (Isère), Michel Destot, dénonce ainsi « un recul historique des dotations alors que des charges nouvelles sont imposées », comme celles induites par la hausse de la TVA ou encore la réforme des rythmes scolaires.
La Fédération des villes moyennes (FVM) présidée par Christian Pierret, maire (PS) de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), a également accueilli « avec gravité ces orientations » qui mettent « à mal les ressources propres des collectivités », quand l’Association des départements de France dirigée par le président du conseil général des Côtes-d’Armor, Claudy Lebreton (PS), fait part de la « vive émotion voire de la colère » que la décision du gouvernement a provoquée chez un certain nombre d’élus".