Le 10 mai 2007, la Commission
européenne a mis fin au monopole de La Banque postale et des Caisses d’épargne
sur le Livret A. En conséquence, le gouvernement a
annoncé la banalisation du livret A et la fin de la centralisation complète de
sa collecte à la Caisse des dépôts et consignations.
Encore un cadeau aux
banques !
Avant, chaque euro déposé sur
l’un des Livret A, détenu par 45 millions de Français, était consacré au
financement du logement social. La récente dilution des fonds collectés entre
différents produits de placement représente un grave danger pour les politiques
publiques du logement.
C’est un coup grave porté au
logement social… Et pourtant tout le monde s’accorde à dire qu’il en manque
cruellement !
N’oublions pas, non plus, que le
Livret A est également l’un des rares accès gratuit à un service bancaire pour
les personnes défavorisées, refusées par les banques commerciales.
La banalisation du Livret A avec
les conséquences que cela provoque, est révélatrice du refus à s'atteler aux
véritables problèmes de nos concitoyens. Il montre l’unique obsession de notre
gouvernement : Tout faire pour aider les grands financiers…
Et si à cette obsession d’une minorité on opposait les droits de l’immense majorité ?