Au début, il y a la crise des "subprimes" aux Etats-Unis. Puis il y a la crise énergétique, avec l'augmentation du prix du pétrole, une crise alimentaire, avec de nombreuses famines. Aujourd'hui, la crise financière éclate, montrant la fragilité et l'insécurité profonde du système. Car c'est bien d'un système dont il s'agit. Tous ces effets, ont une même cause : la volonté de tirer le maximum de profits de tout, la spéculation contre les intérêts des peuples et des continents.
Et si on sortait du "tout-marché" ?
Nicolas Sarkozy affirme aujourd'hui que "la crise financière n'est pas la crise du capitalisme", il souhaiterait moraliser le système. Le même il y a peu, proposait pourtant un système de prêt identique aux "subprimes" des USA pour sortir de la crise du logement !
Moraliser le capitalisme donc. Pourquoi pas...mais, la finance, la spéculation est inhérente au système qui n'a qu'un but amasser, toujours amasser plus de profits.
On ne peut vouloir réguler sans remettre en cause l'ensemble. Sortir de ce règne de l'argent roi, sortir de cette logique marchande qui s'impose à toutes les activités. A l'heure où tous les instruments du capitalisme (banque, financiarisation, actionnariat,...) montrent leurs vrais visages, il est nécessaire d'intervenir pour un autre modèle de société.
Il en est d'autant plus temps que les victimes de ces crises sont avant tout les peuples eux mêmes. Et tout le monde aujourd'hui s'accorde à dire qu'ils vont payer et payer cher...
Oui, il faut sortir d'une société dont l'objectif est d'imposer la loi de la jungle et obliger les pauvres à subir les diktats des forts, des riches.
Moraliser une telle société, c'est en sortir !
Une société devrait être faite pour vivre en commun, pour tisser des solidarités, essayer de donner à tous les moyens de vivre dignement. C'est cela l'intérêt de faire ensemble société. C'est justement de cela que ne veut pas le capitalisme.
Oui, il y a besoin de construire un nouveau mode de développement solidaire, au service de l'épanouissement humain, respectueux de la planète et de ses ressources. Pour une véritable alternative, il est nécessaire de bouleverser la répartition des richesses.
Oui, non seulement un autre monde est possible, mais il est un besoin urgent !