Samedi dernier se sont
retrouvés entre Nation et Bercy salariés et usagers de la poste. Manifestation
contre le projet de privatisation de la poste, mais aussi affirmation de la
nécessité de privilégier le service public. En ces temps de crise financière,
la nécessité de penser les services publics autrement qu’en termes de
rentabilité financière est non seulement une exigence mais une nécessité…
« La poste c’est
pour les citoyens, pas pour les requins »
Chacun sait les
conséquences de la priorité à l’argent, les exemples en Europe montrent à la fois une disparition des bureaux de poste accélérant la
désertification de zones de notre territoire, ainsi que la montée des prix et
la baisse tant des services que des emplois.
La destruction de notre entreprise publique postale serait extrêmement
grave pour l’égalité des citoyens. Ceux-ci ne pourront utiliser les services de
la poste qu’en fonction de leurs moyens financiers. Que deviendra l’égalité de
tous ?
Mais ce n’est pas de
cela dont s’occupent nos dirigeants plus enclins à sauver les banques, accorder
des cadeaux fiscaux aux grandes richesses qu’à assurer le bien être commun.
C’est d’ailleurs vrai en France, comme cela
est vrai en Europe.
Car n’oublions pas que
les premiers coups contre la poste viennent de l’Europe et ont été approuvés à
la fois par notre gouvernement et par les députés européens- de droite bien
sûr, mais aussi par une grande partie de la gauche- qui ont voté massivement
les directives de libéralisation.
Cela ne peut que nous appeler à renforcer nos actions, notre rassemblement, ici en France mais aussi
en tendant la main à tous ceux qui comme nous en Europe agissent pour défendre
leur service public postal.
Et c’est, je crois, beaucoup de cela dont dépend l’avenir de notre, de nos postes…