La France est ruinée, les caisses de l’Etat sont vides ? 3 milliards d’euros pour sauver la Poste, financer le RSA,…impossible ? C’était hier…. Aujourd’hui, pour les banques l’argent coule à flot…Pas moins de 360 milliards d’euros pour le système financier.
Avec quelle contrepartie ? Aucune ! Ils pourront
continuer à faire comme avant.
Les déclarations de Nicolas Sarkozy contre les
« parachutes dorés » on laissé place à une recommandation de
modération ! Le mardi 14 octobre, M.Fillon a présenté le projet de loi
de finance rectificative pour le financement de l’économie, qui ne contient
aucune mesure contraignante vis à vis des banques.
Deux poids deux mesures en quelque sorte au service du même
objectif : faire payer la crise par la grande masse des citoyens. Pas de quoi assombrir les jours de ces financiers qu’on
disait inquiets. Comme quoi la crise n’est pas la même pour les puissants que
pour les citoyens ordinaires…
On refuse de s’attaquer aux vrais problèmes de fond : l’indépendance
de la Banque centrale européenne, le traité de Maastricht et ses critères
assassins pour l’économie, le Traité de Lisbonne, qui organisent la libéralisation.
Puisqu’aujourd’hui tout le monde constate le cynisme et le
danger du capitalisme et du libéralisme. Je ne peux que réaffirmer ma
conviction profonde : pour résoudre durablement les problèmes de nos
concitoyens, il est urgent de sortir des logiques destructrices du capitalisme pour
la société.
Cela dépend évidemment et d’abord des français eux-mêmes.
Comme toujours, ce sont eux qui ont le dernier mot.
A ceux qui veulent aller dans cette direction et privilégier la réponse aux besoins de tous plutôt que le soutien aux riches et aux puissants, je tends la main. Rassemblés face à la droite et au patronat nous serons plus forts. C’est cette conviction qui conduit mes actions.