Le mépris
des dirigeants, la colère des salariés…
Alors que la
crise ravage les emplois, enfonce dans les difficultés la population. Que disent nos dirigeants aux Français
?
Après les
milliards donnés aux banques et aux grandes entreprises, M. Fillon, premier ministre nous dit : Il n’y a plus d’argent en
France… Il n’y aura pas de nouveau plan de relance. Le président N. Sarkozy, quant à lui enfonce le clou
pour ceux qui n’auraient pas compris : Non, je ne reviendrais pas sur le
bouclier fiscal… En bref, en dessous d’un certain revenu ou plutôt d’un
revenu certain, ne comptez pas sur le soutien du gouvernement.
Et pour
finir cette ronde peu glorieuse, citons l’inénarrable présidente du MEDEF, Mme Parisot : les salariés sont
des égoïstes… mais que dire des gros salaires des dirigeants ???
Quel mépris, quelle méconnaissance de ce que vivent les Français… Quel esprit de caste !
Car c’est
bien de cela qu’il s’agit quand nos dirigeants agissent dans le seul but de
préserver et d’assurer les intérêts d’une petite partie de la population contre
les intérêts du plus grand nombre… C’est cette politique la cause de la crise
et c’est cette politique qui nous y enfonce et produit tous les jours des
dégâts.
Aux antipodes, heureusement, il y a la rue, pleine, vivante, combative,
et unie. La force de ces cortèges, de
cette union est notre espoir.
Trois choses à mes yeux se sont
exprimées avec force dans ces manifestations : la colère contre un
gouvernement refermé sur lui-même ; le plaisir, la joie d’être unis d’être
ensemble ; la volonté farouche d’être entendu…
C’est
personnellement l’enseignement que je tire face à une telle situation, dans les
actions l’union est notre force. Elle peut nous permettre de nous faire
entendre.
Préservons-la, faisons la encore plus entendre dans les jours qui viennent… et oui, beaucoup de choses peuvent changer…