Ce texte n'est pas un appel ni une pétition. Il est un acte fondateur de ceux et de celles (organismes, fédérations, comités, clubs...citoyens) qui ne se résignent pas à l'abandon du Service Public du Sport et qui invitent à l'action.
Le sport est
un droit
Des acteurs, du sport éducatif,
associatif, fédéré, de l’éducation physique, des activités physiques pour tous,
des personnels de l’Etat, des élus, des syndicalistes n’acceptent pas l’abandon
du service public du sport et vous invitent à agir.
Un espace d’actions et de propositions est lancé depuis le 29 septembre 2009.
L’accès de la
population à un service public du sport est un droit
Les activités
physiques et sportives sont essentielles à la formation et à la santé de l’être
humain à toutes les étapes de sa vie. Elles contribuent à son épanouissement social,
physique, mental. Au nom de cette nécessité sociale, le domaine de l’éducation
physique et des pratiques d’activités physiques et sportives est considéré en
France, depuis les années 1960, comme relevant de l’intérêt général et d’un service
public.
Des
évolutions interpellent
A partir des
années 1980, des changements importants sont intervenus dans l’organisation du
sport et les formes de pratiques. Le « sport », devenu mode de vie, recouvre désormais
un éventail très large de pratiques. Ce succès s’est accompagné d’une forte professionnalisation
et commercialisation d’un domaine jusqu’alors essentiellement amateur et
associatif. Des questions sont devenues plus vives concernant la violence, le
dopage, la corruption, la marchandisation. Une crise morale s’est installée.
Ces évolutions
questionnent le mouvement associatif et tous les acteurs publics confrontés aux
demandes de la population. Des millions de jeunes, de femmes et d’hommes
restent aujourd’hui privés d’accès aux pratiques. Le besoin d’un service public
rénové n’a jamais été aussi fort.
L’Etat se
désengage
De nombreux
faits témoignent de l’abandon par l’Etat du service public du sport.
- Le
démantèlement du ministère, des DDJS, des CREPS est lancé
- Quelques sports
professionnels reçoivent des soutiens sans commune mesure avec ceux consacrés à
l’effort d’encouragement à la pratique de la majorité de la population.
- Priorité est
donnée à un sport de haut niveau coupé de la pratique de tous.
- L’éducation
physique et sportive à l’école, le sport scolaire et universitaire sont
affaiblis.
- La vie
associative sportive, faute de moyens, est en danger.
-
L’intervention des collectivités territoriales dans le sport est menacée. …
Agissons
ensemble
N’acceptons pas
cette situation.
Mobilisons-nous pour la construction d’un véritable service public
du sport.