Le blog de Patrick Alexanian

Adieu la barre des Tertres

Le PARISIEN 22 février 2010

C’est une barre d’immeuble aussi longue que la tour Eiffel est haute. Depuis près de cinquante ans, elle étalait ses 368 m de long du 2 au 40, rue des Tertres. Un ensemble pharaonique de 273 logements, construit au début des années 1960, qui tourne aujourd’hui la dernière page de son histoire. Les premières attaques des bulldozers et tractopelles commencent ce matin, pour un ballet ininterrompu de cinq mois et une démolition totale prévue pour la fin du mois de juin.

Coût de l’opération qui s’inscrit dans le projet de rénovation urbaine des quartiers sud : 2 millions d’euros

Le chantier démarre sur la partie du bâtiment située près du groupe scolaire Paul-Eluard, les maîtres d’œuvre souhaitant profiter des vacances scolaires pour éviter de gêner la scolarité des élèves. Suivra ensuite le reste de la barre, dont l’intérieur a déjà été grignoté et détruit depuis septembre. Les derniers habitants ont quitté les lieux l’été dernier. La plupart avec regret. Une nostalgie inimaginable pour ceux qui ne connaissaient la barre que de réputation. Beaucoup d’anciens locataires vivent tout près, certains juste en face, d’autres plus loin dans Bagneux ou dans des villes voisines, relogés par la Société d’économie mixte Agir pour Bagneux (Semaba), créée pour l’occasion. Le budget total de l’opération d’aménagement du quartier des Tertres s’élève à 46 millions d’euros. A la place de ce monstre bétonné, de petits immeubles de trois étages seront construits. Une centaine de logements, dont les plans sont encore à l’étude, seront proposés en priorité aux anciens habitants. Dernier détail : les matériaux récupérés lors de la destruction seront réutilisés pour la reconstruction.

Les Afriques autrement...

Exposition du 12 février au 16 avril 2010 A la Maison des arts et au théâtre Victor-Hugo.

Exposition du 12 février au 16 avril 2010 à la Maison des arts et au théâtre Victor-Hugo15, av. Albert-Petit 01 46 56 64 36
Du mardi au vendredi de 14h à 17h, Nocturne le mardi jusqu’à 20h,
Week-ends de 15h à 19 h : les 13/14 février, les 13/14 mars et les 10/11 avril 2010.
Vernissage à la maison des Arts le 18 février de 18h à 22h

 

GRAND MEETING le 11 à BAGNEUX

GRAND MEETING
le 11 à BAGNEUX
19h Salle des Fêtes

Avec:
Pierre Laurent, tête de liste pour l'île de France
Pascale Le Néouannic, tête de liste dans les Hauts-de-Seine

et les candidat-e-s balnéolais-es :
Yasmine Boudjenah
Marie-Jo Ehrhard-Weil
Sidi Dimbaga

Culture: Impossible absence - Qui lancera l’alerte ?

Je vous propose la lecture de cet appel dont je suis signataire.

L’absence actuelle de vrai débat public sur la place de l’art et de la culture dans notre société est un symptôme historique extrêmement inquiétant.

Elle annonce, pour la première fois depuis la Libération, le risque d’abandon d’une part fondamentale de l’histoire de notre pays.

Une part de notre histoire dont est issue la valeur accordée aux choses de l’esprit, à travers notre littérature, notre théâtre, les arts et leur circulation, dans la vision du monde que nous partageons et la place que nous avons su leur donner dans notre vie réelle. Cette absence fait planer la menace d’une défaite devant l’invasion délétère de l’esprit marchand imposée par ce que l’on nomme « globalisation ». 

Carte Améthyste : Patrick Devedjian continue de s’attaquer aux plus fragiles

De nombreuses personnes âgées, personnes handicapées et anciens combattants sont en colère contre les nouvelles dispositions mises en place par le Conseil général des Hauts-de-Seine pour le renouvellement de leur carte Améthyste, qui leur permet d’utiliser les transports en communs gratuitement ou presque.

En effet, depuis le 1^er janvier, le Conseil général facture 168 € le renouvellement de la carte Améthyste en cas de perte, de vol et même de non réception de cette carte !

Comment Patrick Devedjian et sa majorité UMP peuvent-ils pénaliser de la sorte des personnes qui ne sont pas responsables du vol ou de la non réception de leur carte ?

Le groupe communiste et citoyen trouve inadmissible d’imposer, dès la première demande de renouvellement, le paiement d’une somme si importante pour des personnes qui se trouvent dans une situation sociale fragile.

Face à cette aberration administrative, le 23 octobre dernier, le groupe communiste et citoyen fut le seul à se prononcer contre ces dispositions honteuses concernant la carte Améthyste. Depuis, les élus communistes exigent que cette nouvelle réglementation soit modifiée au plus vite.

La politique des transports dans le 92 mérite mieux. La carte Améthyste doit pouvoir être accordée aux personnes dès 60 ans et non 65 ans aujourd’hui. Le groupe communiste et citoyen propose également de ne pas faire payer 168 € les usagers lors de leur première demande de renouvellement et d’envoyer la carte Améthyste sous pli recommandé aux bénéficiaires.

Voici des solutions simples. Elles ne sont pas malheureusement pas prises en compte par les élus de droite des Hauts-de-Seine, qui préfèrent supprimer, lentement mais surement, les prestations en direction des plus fragiles alors que la situation économique et sociale ne s’améliore pas.

Humeurs européennes vagabondes...

A lire la presse dans notre hexagone on constate ici ou là quelques critiques ou doutes sur la fonctionnalité de l'Europe du traité de Lisbonne...

Pour Arte : « L'UE est devenue une armée mexicaine". Pour la 2: C'est le rappel de la fameuse phrase de Kissinger: " L'Europe d'accord... mais quel numéro de téléphone".

Même le très sérieux "les échos" écrit à ce propos: "Il faut bien sûr donner du temps au temps mais les premiers pas de la nouvelle organisation à la tête de l'Europe n'ont pas encore convaincu entre le "vrai" président Herman Van Rompuy, le président en CDD pour six mois José Luis Zapatero et celui de la Commission, José Manuel Barroso. »

Où est le temps (il est vrai de campagne électorale) où tous nous disait que décidément nous ne n'y comprenions rien, et que le traité allait simplifier l'Europe ?

Mais ce n'est pas fini :

Il y a aussi le président du Parlement européen Jerzy Buzek, et que dire de Javier Solana, le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, et le secrétaire général à la fois du Conseil de l'Union européenne et de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et sa collègue Catherine Ashton Vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité...

Ouf... Arrêtons là...

Mais je veux tout de même rassurer les inquiets, car quand il s'agit de libéralisation à outrance, de concurrence, de ne rien faire ou faire le pire pour l'emploi et les salaires, d'organiser le dumping social ou de coller à la politique la plus atlantiste..

Tous ceux là parlent d'une voix...

C'est pas beau ça !

Et dire qu'il y a encore des mauvaises langues pour dire que l'Europe des peuples... ce n'est pas ça....

Les mondes imaginaires, au fil des pages

LE PARISIEN du 11 février 2010

Alice, Bilbo le hobbit, le capitaine Nemo et maintenant Harry Potter, Eragon ou encore Bella et Edward, les héros de « Twilight ». La littérature fantastique, la fantasy et la science-fiction fascinent les publics de tous les âges. La ville de Bagneux a décidé d’offrir un week-end entier aux amateurs du genre littéraire à part entière avec le festival Zone franche, consacré aux mondes imaginaires.

Autour des oeuvres des grands maîtres tels que Lewis Carroll, Tolkien, Jules Verne mais aussi des livres d’auteurs contemporains comme Stephen King, Stephenie Meyer, JK Rowling, le salon est un voyage au pays du merveilleux, une véritable invitation à la lecture. Les visiteurs pourront tout d’abord rencontrer une centaine d’auteurs et d’illustrateurs comme Edouard Brasey, auteur de près d’une cinquantaine d’ouvrages et dernièrement « les Chants de la Walkyrie », Thierry Cardinet, diplômé de l’Institut d’arts visuels d’Orléans, membre d’Art & Fact, l’association qui regroupe les illustrateurs de l’imaginaire et auteur de « l’Encyclopédie des elfes » ou encore Gilles Francescano, illustrateur et auteur de plus de 300 couvertures d’ouvrages de science-fiction dont, le coup de crayon a été distingué par le grand prix mondial de la science-fiction.

Au programme également, pendant deux jours : des tables rondes, des lectures et des conférences autour de thèmes tels que mondes imaginaires et valeurs humaines, les histoires d’amour finissent mal en général et les royaumes perdus. Sans oublier des spectacles (contes, déambulations…), des expositions (dragons et autres bêtes fabuleuses, sur les traces de Tarzan, nos monstres à nous…) mais aussi des ateliers et animations (confection de masques, maquillage, calligraphie médiévale, dessin de monstre, peinture numérique…). Et, pour finir, la remise de prix comme celui de la ville de Bagneux, qui récompensera la meilleure nouvelle parue dans un fanzine de l’année précédente.
Samedi et dimanche, de 14 heures à 19 heures, salle Léo-Ferré, rue Charles-Michels. Entrée libre.

Festival Zone franche

 

« Bienvenue dans une ville hors la loi. »

Le Parisien du 3 février 2010

« Bienvenue dans une ville hors la loi. » Pour dénoncer la pénurie de HLM dans le département des Hauts-de-Seine, les candidats de la liste Ensemble pour des régions à gauche ont choisi hier la plus emblématique, Neuilly, des villes qui ne respectent pas les 20 % de logements sociaux imposés par la loi SRU (solidarité renouvellement urbain).

Une poignée d’élus et de militants se sont battus contre le vent et la pluie pour installer leurs panneaux et distribuer leurs tracts porte Maillot, à l’entrée de Neuilly. « Sur 36 communes, 15 ne respectent pas la loi SRU. Or, le département des Hauts-de-Seine favorise des villes qui sont sous le seuil des 20 % et pénalise, en diminuant leurs subventions, des villes qui sont au-dessus des 20 % », s’indigne Pascale Le Neouannic (Parti de gauche), conseillère régionale et conseillère municipale d’opposition à Antony, dont l’ancien maire est l’actuel président du conseil général. « Quand Patrick Devedjian a pris la ville, il y avait 28 % de logements sociaux, il n’y en a plus que 19 % », souligne l’élue. Pascale Le Neouannic regrette que quatre villes bénéficiant d’un programme d’aide de l’Etat (dans le cadre de la rénovation urbaine) soient des communes qui n’atteignent pas le quota des 20 % de HLM. La candidate déplore aussi le fait que peu de logements sociaux aient été construits ces dernières années dans les villes qui se sont densifiées : « En sept ans à Courbevoie, sur 7 300 logements construits seulement 42 sont des logements sociaux ! Et certaines villes en détruisent : c’est le cas à La Garenne-Colombes, où 56 ont été supprimés. »

Pour les candidats de la liste de gauche (Front de gauche, PC, Parti de gauche, Gauche unitaire, Alternative citoyenne…) il faut une politique plus ferme pour obliger les villes à faire des efforts : « Jean-Paul Huchon a refusé de mettre en place des critères d’attribution des subventions en fonction des politiques de solidarité des villes, mais c’est ce qu’il faut faire », estime Pascal Le Neouannic. De son côté, Patrick Devedjian se félicite de son « effort sans précédent » concernant le logement social en 2009.

Le conseil général a « financé » 3 366 logements l’an dernier, dont les 1 317 logements d’Icade rachetés par l’Office public départemental HLM des Hauts-de-Seine, soulignent les communistes, « Le bilan 2009, 2 049 logements nouveaux, est donc le même qu’en 2007 et 2008 ! »

Hauts-de-Seine : Patrick Devedjian ment sur les chiffres du logement

 

La fondation Abbé Pierre a publié hier son rapport annuel sur le mal logement. 3,5 millions de personnes sont non ou mal logées en France dont 600 000 enfants mineurs.

A ce nombre inacceptable, il convient d’ajouter plus de 6,6 millions de personnes vivant dans des situations très fragiles (surpeuplement, copropriété dégradée).

 Dans les Hauts-de-Seine, près de 100 000 ménages sont en attente d’un logement social et plus de 26 000 logements sont insalubres.

 Face à ces chiffres alarmants, Monsieur Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, se félicite de son « effort sans précédent » concernant le logement social en 2009.

 Or la communication de Monsieur Devedjian cache une réalité beaucoup moins flatteuse.

 En effet, dans les 3366 logements « financés » par le Conseil Général, sont comptabilisés les 1317 logements d’ICADE, rachetés par l’OPH des Hauts-de-Seine.

 Le bilan 2009 - soit 2049 logements nouveaux - est donc le même qu’en 2007 et 2008, une très mauvaise année pour le logement social dans le 92 !

 Face à une situation qui empire dans les Hauts-de-Seine pour l’accès au logement des salariés, des familles modestes, des jeunes, le groupe communiste et citoyen demande à Monsieur Devedjian de prendre des mesures d’urgence :