« C’est une déception, un échec, mais on peut
le relativiser »
22 mars 2010 Le Parisien
Vingt et une heures, au conseil
général à Nanterre. Les mauvaises nouvelles se succèdent sur l’écran géant qui
projette LCI. Les poids lourds de l’UMP et du Nouveau Centre sont encore
claquemurés dans les étages. Malgré l’échec historique de la droite, Jean Sarkozy,
le président
du groupe majoritaire au conseil général, est le premier à apparaître.
« C’est une déception, un échec, mais on
peut le relativiser, assène Jean Sarkozy. L’abstention est en notre défaveur.
Et comme la région n’a rien fait pour notre département et nos villes… »
Un peu plus loin, Roger Karoutchi
se préoccupe de l’après-régionales : « C’est la vie politique, il y a
des victoires, il y a des défaites. Ce qui m’ennuie, c’est l’abstention massive
dans les quartiers populaires. La sociologie du département est en train de
changer. » Rama Yade est sur la même longueur d’onde : « Nous
devons repartir à la reconquête de cet électorat. »
Président du conseil général,
Patrick Devedjian voit un autre enseignement dans ce scrutin : « Les
électeurs demandent peut-être autre chose que des réformes, plus de solidarité.
La gauche n’a pas de quoi pavoiser. » Isabelle Balkany ne manque pas de
décocher une flèche à son meilleur ennemi en rappelant qu’à Antony la liste du
PS et de ses alliés dépasse 52%. La
réunion de la majorité U