Il s’est fait par la lecture de deux informations.
L’une la proposition sarkosyste d’intégrer dans la constitution la limitation des déficits.
On pourrait arguer que les dispositions constitutionnelles pour assurer le droit à un travail et à un logement ne font ni chaud ni froid à notre gouvernement qui casse l’emploi et le logement social. Mais ce qu’il y a de plus dangereux dans ce délire parano libéral, c’est que demain avec une telle tendance, pourquoi pas décider que des candidatures qui refusent la loi sauvage du libéralisme deviennent inconstitutionnelles ?
On n’a que rarement rencontré dans notre histoire de telle période où les riches, les possédants et leurs appareils politiques et économiques agissaient comme si le pays leur appartenait et que le seul rôle dévolu à la « plèbe » était d’assurer les bénéfices des puissants…
La période de la restauration avait cette ambiance… elle a mal fini…. Décidément oui, nous sommes dans l’ère des révolutions…
La deuxième information a été l’interview de M.Strauss Kahn ou le retour de la machine à perdre du PS….
Est-ce un service rendu à la présidence pour renvoi d’ascenseur d’aide à la nomination au FMI ou est-ce le fruit d’une véritable conviction en l’occurrence plus digne d’une apôtre du libéralisme imposé aux peuples que d’un homme de gauche ?
Peu importe car lorsque les hommes « de gauche » disent et font comme ceux de droite pour affirmer qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’austérité le grand gagnant est toujours la droite. Quand la déclaration vient d’une personnalité politique qui non seulement impose l’austérité du FMI et que ces ambitions de concourir à la course à la Présidence de la république transpire par tous les pores, on imagine déjà la défaite si la gauche allait dans ce sens…
Hélas, notre histoire récente ne nous l’a que suffisamment montré… C’est pourquoi, pour tous ceux qui ont intérêt à la gauche, à une autre politique faite pour les peuples et le notre, il n’y a pas plus urgent de s’exprimer et de se rassembler pour faire entendre une autre voix: Celle des changements, celle des victoires possibles…
Je suis de ceux là… Et vous ?