Décidément on aura tout vu avec cette coupe du monde. C’est la curée… La curée sur les personnes pour tenter de sauver le système et les sponsors.
La dernière, et la plus révoltante, est la sortie de Finkielkraut assimilant les joueurs, comme la banlieue, à une génération « racaille ».
Il n’y a pas besoin de savoir lire pour comprendre que cela ne vole pas haut coté réflexion.
On connait l’homme, ce n’est pas sa première dans le registre de la haine des autres, dans la haine de ceux qui n’ont pas le compte en banque suffisant ou les allures aristocratiques dignes de son clan.
Le plus fascinant dans tout cela est que ces « sorties » gagnent dans les médias le statut de « pensée ». Il est vrai qu’à une époque où le quotidien sportif titre sur « fils de… », on a l’intelligencia qu’on peut.
Pourtant l’histoire en a connu plein de ces « simplets lettrés », de ces « intellos de cour » qui ne se servent de leur lecture que pour trouver des moyens de déverser haine et exclusion des pauvres pour une place à coté des spots, à l’ombre des puissants. Oui, on en a connu et on en connaîtra.
Comment oublier dans ce cas, une pensée (une vraie celle-là) de Montaigne qui colle comme un gant à la situation : « Vaut mieux une tête bien faite que bien pleine ».
Vive les coups de pied au but... Même si il y en a qui se perdent !
Vive le foot, vive le sport !