Ambiance...
Ce matin, c’était la conférence fédérale du PCF du 92.
Pour être intéressantes et efficaces ces réunions doivent
allier à la fois la franchise des débats et la volonté de faire du commun, de
révéler les enjeux dans la conclusion.
Pour cause de rendez vous pris je n’ai pu participer qu’à la
matinée.
Je suis donc tout de suite entré dans le vif du sujet, un peu vivement surement, mais comme lorsque
vous secouez un ami qui perd connaissance. Vous secouez pour réveiller, pour
qu’il retrouve ses esprits.
Pour ceux qui veulent en prendre connaissance, voici Intervention
En disant que vu de nombreuses interruptions, je n’ai pu
vraiment me tenir à mon texte. J’ai parfois ajouté dans l’emballement de
l’échange et parfois supprimé des paragraphes entiers…
Après l’intervention, c’est toujours un monde différent. Il
y a ces militants outrés qu’on puisse dire cela. Ceux qui sortent cigarettes à
la main et disent "on est foutu". Ceux qui veulent poursuivre le
débat. Ceux, enthousiastes, qui me félicitent.
En bref, un monde différent, multiple… De cette multiplicité qui je le crois constitue sa vrai force et qui est le seul écho fiable à la diversité de la vie…
Mais bref…
Le débat si l’on met à part ceux qui parlent comme si les
autres ne savaient rien et se sentent obligés de dire aux autres ce qu’il faut
faire, il y a eu nombre d’interventions passionnées et pour certaines
passionnantes. Telles expériences de lutte concrète sur la ligne 13, sur les
difficultés au quotidien, à ces militants ou élus qui sont confrontés
directement à la misère aux difficultés, à ceux, syndicalistes ou non, qui
expérimentent des formes de luttes sur laquelle ils réfléchissent.
Et puis il y a tous ceux qui espèrent dans le front de
gauche, qui pensent que le PCF doit avancer dans cette stratégie, pour ouvrir
un espoir à la gauche. « Une stratégie ou le PCF peut se faire connaitre,
se faire comprendre ».
Mais il y a aussi ceux qui on peur que le PCF perde son âme…
D’où le débat sur les présidentielles, sur l’avenir du front de gauche.
Surtout pas disent d’autres, pas de front de gauche qui
ferait disparaitre notre parti. « Non, renchéri un autre, je ne veux pas
parler des présidentielles c’est un piège qu’on nous tend ».
« Justement répond un autre, pour ne pas tomber dedans,
il est bien de discuter de comment faire sur les primaires, sur notre
choix ».
Alors, quelle choix ? Un candidat du PCF, du front de
gauche, d’une personnalité ?
Bref, les avis ne manquent pas, certains carrés, comme cette perle :
« C’est simple, les gens ne parlent pas des présidentielles ». Enoncé
comme une vérité d’évidence, qui semble surréaliste à un autre. « « Ils » n’en parlent
pas ? Mais on ne parle que de cela et c’est tout de même à cette élection
que les français votent le plus…" me glisse un délégué dans le creux de
l’oreille.
Et cette jeune communiste qui dit avec fierté :
« Oui, il y a des jeunes au PCF,
mais nous ne les présentons jamais aux élections. On ne les mets pas sur le
devant de la scène ».
Cette autre militante qui dit : « Au début
j’étais pour un candidat communiste un point c’est tout et en discutant je
pense qu’un candidat du front de gauche serait plus efficace… »
Celui qui dit son espoir dans le front de gauche qui fait
que nous sommes entendus, que ses collègues disent après un passage à la télé;
C’est bien ce qu’il a dit…Du souffle que lui a donné dans ces contacts cette
stratégie de rassemblement…
Hélas, je n’ai pas participé à la suite. Celle ou la
transformation du PCF était à l’ordre du jour. Un camarade me voyant partir m'a
dit: " après ton intervention, tu ne vas nous laisser transformer le parti
sans toi…" " je vous fais confiance » lui ai-je répondu…
Et puis, cette absence tombe bien aussi, car pour ceux qui
auront pris le temps de lire mon intervention, je suis adepte de vrais
changements, de ruptures même, dans le PCF son fonctionnement et sa stratégie…
Peut être aurais je la bonne surprise d’apprendre qu’en mon absence ces
changement auront été adopté en conférence fédérale et que le congrès va suivre
de près… Une bonne nouvelle que je m’empresserais de vous communiquer dès que…
En attendant… Au-delà des contradictions, des passions et
des avis tranchés ? Les militants présents, une fois de plus m’ont montrés
qu’il y a bien des hommes et des femmes, qui réfléchissent, travaillent pour
que les choses ne continuent pas comme cela… Il y en avait ce samedi matin ici
rassemblés. Il y en a aussi beaucoup qui étaient ailleurs…
J’ai la force que croire qu’ensemble, rassemblés, avec tous
ceux du dedans et du dehors, une grande force, un grand front peut naitre…
Pour qu’on l’on vire Sarkozy et qu’on l’empêche de nuire le plus tôt possible…
Je souhaite que le PCF puisse en tirer tous les
enseignements pour son propre devenir, pour mieux savoir tendre la main aux
communistes du dehors, aux progressistes de la société, je l’espère, je le
verrais.
A cela je veux aider…
En attendant, a Bagneux… c’est avec encore plus de fougue et
d’allant que je vais rassembler et réunir pour face aux P.Devedjian et
J.Sarkozy au Conseil Général, à Fillon et N.Sarkozy au sommet de l’état, faire
tout mon possible pour empêcher la droite de nuire et d’enfoncer le
pays… Faire triompher d’autres choix vraiment en faveur de toute la
population et du rayonnement de notre pays.
A suivre….