Je vous transmets ce communiqué de presse de Madame AMIABLE, Députée Maire de BAGNEUX.
Marie-Hélène AMIABLE saisit la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur les suppressions d’emplois à SANOFI-AVENTIS
Marie-Hélène AMIABLE, députée-maire de Bagneux, a aujourd’hui pour la seconde fois saisi la ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche sur les suppressions d’emplois à SANOFI-AVENTIS. Elle demande notamment à Mme PECRESSE d’intervenir en faveur de l’arrêt des suppressions de postes annoncées par SANOFI-AVENTIS et du remboursement des aides publiques perçues par le puissant groupe pharmaceutique.
L’annonce faite par les dirigeants du groupe pharmaceutique de la possible délocalisation ou fermeture de plusieurs de ses sites - Bagneux (92), Rueil-Malmaison (92), Evry (91), Porcheville (78) - et la suppression de 3 000 postes soulève légitimement la colère de ses salariés qui ont campé hier devant le siège social de l’entreprise, à Antony.
Avec eux, Marie-Hélène AMIABLE rappelle que SANOFI-AVENTIS a réalisé en 2009 un bénéfice de 5,26 milliards d’euros. Cette même année, près de 30 opérations d’achats d’entreprises pharmaceutiques ont été réalisées alors même que 30 projets de recherche étaient abandonnés.
Pour la députée des Hauts-de-Seine, « il n’est pas
acceptable que les salariés paient le repositionnement stratégique d’un groupe
qui sacrifie peu à peu son activité de recherche au profit de
fusions-acquisitions plus immédiatement rentables. Cette tactique à court terme
est d’autant plus condamnable qu’en 2008, Sanofi-Aventis a touché de l’Etat 26
millions d’euros au titre du crédit impôt recherche. Ce n’est pas aux
contribuables de financer un grand groupe international. A plus forte raison
pour supprimer des emplois dont la recherche de notre pays a besoin ».
Au plan local, l’annonce de SANOFI-AVENTIS est d’autant moins audible que nombre d’élus alto séquanais et val de marnais de différents bords politiques, rassemblés au sein de la Conférence territoriale de la Vallée Scientifique de la Bièvre (VSB), travaillent depuis plusieurs années à la construction d’un véritable pôle scientifique métropolitain au sud de la capitale.