Jamais un président, un gouvernement ne s’était autant comporté en commis du patronat, en agent des grosses fortunes. Ils volent au secours des banques, multiplient les avantages fiscaux et autres cadeaux aux richissimes et pour ce faire pillent dans toutes les dépenses sociales, casse les services publics, s’attaquent au moindre acquis social …
C’est le retour de l’arrogance et du mépris de l’ancien régime. Pour le peuple pas de quartier.
Le logement social est en faillite alors que la crise du logement fait rage, et alors ? On ponctionne les HLM de 340 millions d’euros. Des quartiers s’enfoncent, la jeunesse est en détresse, et alors ? La bourse elle va bien! Les chômeurs se multiplient, les retraités et les salariés voient leur pouvoir d’achat disparaitre, et alors ? Les rendez vous du fouquet’s n’en sont que plus joyeux!…
Chaque miette de pouvoir est utilisée pour dépecer le pays et livrer les richesses aux gros possédants. Avec mesquinerie même. Ainsi, en est-il par exemple au Conseil Général où celui- ci ose revenir sur les acquis de la carte améthyste…
Oui, il y a une colère saine dans le pays. Oui, il y a une envie forte de soustraire ce pays des mains du club du fouquet’s. C’est légitime. Mieux même, c’est la voie de l’espérance.
A la gauche d’en être digne. D’avoir le courage de rompre avec de telles politiques et de proposer du neuf. Le courage de rompre avec des discours cacophoniques qui parfois ressemblent de près à ceux de la droite et démobilisent ceux qui espèrent en une autre vie.
C’est la raison d’être du Front de Gauche. Rappeler qu’un pays doit être gouverné au service de tous et non de quelques uns. Affirmer que les richesses produites doivent servir au progrès social, à la justice et à la fraternité d’abord…
Est-ce trop demandé ? Franchement je ne le crois pas.
