Les salariés de l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) sont de nouveau en lutte contre la réforme de l'AP-HP, qui met à mal l'hopital public par une vision purement comptable de la santé.
Les salariés ne sont pas entendus, ils ne sont même pas reçus.
Soutenez les!
Pour ma part, j'ai envoyé un mail à la directrice de l'AP-HP, afin de lui faire part de mon inquiétude sur la réforme, et de lui demander de recevoir les salariés des hopitaux de Paris, qui doivent être entendus.
Voici la déclaration des syndicats :
"Le siège de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris 4 avenue Victoria paris 4ème) à nouveau occupé depuis 9h ce lundi 22 novembre !
La dernière occupation remonte au 12 mars de cette année. Ce n’est pas une habitude chez les hospitaliers d’avoir recours à ce genre de moyens : c’est donc révélateur d’une situation qui va très très mal.
Les personnels n’en peuvent plus du plan d’économies comptables imposé par le ministère de la santé à l’AP-HP.
Les personnels n’en peuvent plus des 4000 postes de médecins, de soignants, de para-médicaux, d’administratifs ou d’ouvriers en passe d’être supprimés en 2011.
Les personnels n’en peuvent plus des regroupements de services et d’hôpitaux prévus d’ici 2020 dans le milieu hospitalier et plus particulièrement à l’AP-HP.
Les personnels n’en peuvent plus des manques d’effectifs entraînant des conditions de travail insupportable : ce malaise généralisé du personnel est dénoncé par les organisations syndicales comme pouvant aller jusqu’au suicide.
Les personnels n’en peuvent plus du mépris auquel ils sont constamment confrontés : depuis qu’elle est arrivée, il y a 2 mois, la nouvelle directrice générale, Mireille Faugères, n’a encore rencontré aucune instance de concertation : elle y envoie sa directrice des ressources humaines, refusant de venir, elle-même, parler de l’évolution de cette institution devant les représentants élus du personnel.
Les personnels n’en peuvent plus d’assister, impuissant, à la fois à la dégradation des conditions de travail et la dégradation du service public hospitalier : le temps de travail de certains agents s’élève à 48h par semaine, ce qui nuit à la qualité des soins prodigués aux patients comme à la santé des personnels, et que cette massive suppression de postes accentuera ce phénomène.
Les personnels se battent : A Antoine Béclère, le conflit a duré 7 semaines (obtention d’un protocole) ; à Tenon, une lutte acharnée a permis, enfin, l’instauration de négociation.
Aujourd’hui, toutes les organisations syndicales représentatives ont forcé la salle des instances et obtenu que soit fixée une date pour un Comité Technique d’Etablissement (CTE Central) le 6 décembre.
L’union des syndicats CGT et SUD viennent de s’installer dans l’anti-chambre de la Direction générale afin d’obtenir un engagement de dialogue de Mireille Faugères.
SOUTENEZ-LES !
Faites part de votre réprobation sur : [email protected] avec copie [email protected]"