Les inégalités se creusent dans la France de Sarkozy depuis 2004, et ce phénomène est amplifié par la politique du gouvernement qui se sert de la crise pour faire passer les désirs les plus fous du patronat et de la finance.
Ainsi le candidat qui avait affirmé être celui du pouvoir d'achat a en quelques années organisé une des régressions sociales la plus forte que nous ayons connue dans notre pays. Pour les plus aisés, le niveau de vie continue à progresser. Mais pour les plus pauvres, la situation empire de jour en jour.
Ainsi, une étude de l’Insee montre qu’en 2009 la France compte plus de 8,17 millions de pauvres vivant avec moins de 954 euros par mois, soit 337 000 personnes de plus qu’en 2007.
4,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté de notre pays.
Ces chiffres sont accablants et sont une honte pour notre pays. Avec cela, l'annonce de ces ponctions ridicules (3% on voudrait bien ce taux là pour la TVA ou l'impôt sur les revenus) sur les 10.000 ménages les plus riches, qui vivent avec plus de 500.000 euros par an, ne convaincra pas les millions de français.
Ceux-ci se rappellent le bouclier fiscal et autres mesures d'aide aux riches prises par ce même président. Mesures qui, au passage, sont aussi une des raisons de notre endettement !
Les jeunes et les étudiants sont malheureusement, une fois de plus, les plus touchés par ces écarts. La pauvreté chez les étudiants augmente, pour arriver à un taux de 20, 3 %.
C’est pourquoi il est nécessaire de continuer à œuvrer pour des politiques plus justes, et plus efficaces socialement et économiquement et enfin de faire de la jeunesse une vraie priorité.
Vous savez que c’est le sens des actions que je mène au conseil général des Hauts-de-Seine, le département le plus inégalitaire de France.