C’est logique et on la comprend.
Rarement un président français ne s’est plié avec autant de vénération aux exigences d’un chancelier allemand. Au point même, où le duo franco–allemand hier vanté comme pilier de la zone euro est devenu le couple maître et élève qui croit pouvoir emporter l’Europe dans une course sado-maso éradiquant tout ce qui n’est pas intérêt des financiers.
Disons le clairement, si dans les jeux de l’amour, le sadomasochisme librement consenti est une pratique sur laquelle je n’ai rien à dire, en politique en revanche, ce n’est pas la même chose.
Car si côté sado, ma foi, les gouvernants jouent bien leurs rôles, côté maso, le consentement des peuples et du peuple français en particulier est loin d’être acquis. Et, c’est bien cela la fin du rêve de nos élites, celui de croire que l’on peut être élu par désignation de ses pairs. Merkel élisant Sarkozy et Nicolas élisant Angela, élisant le premier ministre grec etc.
M.Sarkozy aura beau plier force genoux et faire tous les ronds de jambe dont il est capable autour des jupons de la chancelière, c’est le peuple français qui va désigner son futur président. Et celui çi va tirer la seule et forte conclusion des ravages qu’a causé sa politique et ses bling bling…
Il va renvoyer ce président pour qui l’image de la France, la vie des Français ne compte pas face à un plat de lentilles (je n’ose dire d’andouillette AAAAA) servi au Fouquet’s ou à Berlin…
Et gageons qu’après cet épisode, les allemands feront de même avec leur chancelière qui dit-on, et ce ne sont pas des fausses rumeurs, a une cote d’amour proche du zéro absolu (ce qu’elle a d’ailleurs en commun avec notre Président) parmi son peuple qu’elle ne traite pas mieux qu’elle ne traite l’Europe.
Oui, le show « Merkozy » est “has been”
Et comme le dit le si beau slogan de la campagne de Jean Luc Mélenchon…
Place au neuf, place au peuple. Enfin!