Triste nouvelle pour les défenseurs des droits humains, pour les combattants de la paix et du respect des peuples, le conseil constitutionnel a cassé le vote des sénateurs sur le génocide arménien. Certains peuvent donc se réjouir et ils ne s'en privent pas. Les « victimes », les militants du droit des peuples viennent de prendre un nouveau coup. Mais, depuis 1915 ans ce n’est pas la première fois et je sais que cela ne fera que renforcer leur détermination comme elle renforce la mienne.
Je ne retiens qu’une chose : ce n’est pas la première fois que ce conseil a pris une décision qui va à l’encontre des intérêts des populations. Ce ne sera sûrement pas la dernière. Il a été pensé pour cela. A quand donc les changements nécessaires dans les institutions de la France ?
Au delà de cet aspect institutionnel, cette décision pose une question : Y aurait il pour ces « sages » deux types de génocides, ceux dont la négation méritent sanction et ceux que l’on peut nier à loisir? Ce n’est pas mon point de vue et je ne crois pas que cela puisse être le point de vue d’un humaniste.
Mais la seule "institution" qui compte vraiment c’est la voix des peuples quand elle rencontre celle de la justice et de la paix. Pour tous les peuples à qui l’on refuse un passé, un présent ou un avenir, cette voix, la voix des progressistes et de la solidarité est la voix de l’avenir.
Shakespeare le résumait par ces mots : « La mémoire est la sentinelle de l'esprit. »
Elle n’a pas fini de faire entendre parler d’elle. Cette histoire est donc loin d’être terminée. Je compte bien y apporter ma part.