Pour la jeunesse : remboursement à 50% de la carte Imagin’R.
Le Conseil général a lancé des Assises départementales de la jeunesse. Un questionnaire, un blog, des rencontres ont été proposés.
Lors des rencontres organisées, nombreux ont été les jeunes qui ont souhaité une aide pour le financement de la carte Imagin’R à hauteur de 50% Cette demande a déjà été formulée par le groupe communiste et citoyen. Les difficultés que rencontre une majorité de jeunes face aux coûts des transports ne sont pas négligeables.
Dans un Département comme le nôtre, où les inégalités sont criantes, soutenir le pouvoir d’achat de la jeunesse pour faciliter leur circulation, c’est permettre à des milliers de jeunes de participer à des activités périscolaires et culturelles, mais c’est faciliter leur insertion dans la vie professionnelle. C’est aussi favoriser les transports en commun et répondre tant aux besoins des jeunes qu’aux exigences d’un développement durable.
D’autres départements d’Ile-de-France assurent déjà à hauteur de 50% le financement de la carte à tous les collégiens, les lycéens et les étudiants.
Pourquoi pas les Hauts-de-Seine ?
Pourtant, prendre une telle mesure parmi d’autres, comme celles de la mise en place d’une bourse aux collégiens, le rétablissement des bourses aux lycées et étudiants ou la construction en grand nombre de logements étudiants, serait légitime et dans les moyens du Conseil général. En cette période où la jeunesse subit de plein fouet la crise, les jeunes doivent pouvoir compter sur l’aide des institutions.
Si la majorité de droite continue de s’y opposer, ce sera le témoignage que ces « Assisses » ne sont qu’un plan de communication visant à faire oublier les coupes sombres faites d’année en année par la droite dans le budget de la jeunesse. Par exemple, depuis 4 ans, il y a un effondrement des aides financières octroyées aux jeunes via les demandes qui sont faites à l’Aide Sociale Enfance.
Soutenir le pouvoir d’achat de la jeunesse, qui est l’une des premières victimes de la crise, est indispensable.
La jeunesse ne veut pas de discours, elle veut des actes concrets.