L’Éducation, la Santé, la Culture, aujourd’hui La Poste, les
services publics sont de plus en plus menacés. Service public emblématique, La
Poste, est en effet menacé par un projet de privatisation. Examiné lors du conseil des
ministres, le 29 juillet, le projet de loi qui doit faire de la Poste une
société anonyme doit être présenté au Parlement au mois d’octobre.
Le gouvernement se garde bien d’utiliser le mot « privatisation »… mais que ce soit avec Renault, EDF, GDF ou encore France Télécom, à chaque fois qu’une entreprise publique a été transformée en société anonyme, les privatisations suivaient…
Certes, l’Europe en imposant la concurrence au service public postal, comme à d’autres, fait tout pour casser la rentabilité et l’efficacité du service public face au privé. Mais c’est oublier un peu vite que le gouvernement français a donné son plein accord à cette libéralisation. C’est oublier aussi que rien n’impose le passage à un degré supplémentaire de privatisation du service public qu’est l’ouverture du capital.
C’est d’un Etat qui prend ses responsabilités dont nous avons besoin, un Etat qui aide les services publics à vivre et à se développer. Tout le contraire de ce que fait le gouvernement actuellement.
Pourtant, les nombreux exemples cités précédemment démontrent bien que privatisation est synonyme de casse du service public, avec une remise en cause des acquis sociaux pour les personnels et une profonde dégradation du service rendu aux usagers.
A Bagneux, la municipalité s’engage et soutient le mouvement engagé au niveau national et départemental contre ce projet de privatisation. Dans la ville, une consultation est organisée cette semaine sur ce projet, je vous invite à y participer. La proclamation des résultats s’effectuera le samedi 3 octobre à 12h30 devant la Poste Centrale au 2, avenue Henri Barbusse.