Le blog de Patrick Alexanian

Le président : Un documentaire à voir.

Période de fêtes aidant, on a plus le temps de flâner dans les salles obscures, c’est ainsi que je me suis retrouvé dans une des trois salles parisiennes qui diffuse ce documentaire…

D’abord pas d’erreur, il s’agit de G.Frêche président de Région et pas duuuu PPPPrésident, dont on se dit après la projection, que le même type de documentaire est impossible et dans tous les cas interdit… Ou alors réalisé par le PDG de TF1, ce qui n’aura rien à voir… Vous vous en doutez.

Car, s’il est une chose qui s’impose c’est la qualité du travail fait. D’un mot, un vrai travail de pro : honnête, incisif voire féroce, amusant parfois hilarant et humain… Bref distrayant et instructif en même temps… Bravo au réalisateur Y.Jeuland.

On y voit le président en campagne électorale aux dernières régionales, pendant ses démêlés avec le PS. Rappelons qu’il a été radié du PS et que celui-ci a présenté une liste officielle contre lui…

Y est campé un homme âgé, plutôt sympathique d’ailleurs, un tribun, un vieux routier de la politique … Et qui n’a peur de rien, d’aucun mensonge le plus gros soit il. Il le confesse d’ailleurs quand il raconte qu’il a fait trois campagnes « intelligentes » avec des propositions, toutes perdues et qu’il a fait 27 campagnes en « faisant des blagues de cul (dixit) et des mots… toutes gagnées… » Bref, amateur du débat vous repasserez.

Un bel exemple : Il y a une scène ou G.Frêche en plein meeting évoque son père allant pieds nus à Toulouse pour y trouver du travail… Montrant ainsi, la larme à l’œil, son attachement à la gauche… On y croit, les participants au meeting aussi… On s’émeut… pour apprendre un peu plus loin que tout cela n’est que du baratin et que son père s’est fait un petit pactole en vendant un terrain.

Ou alors, lors d’un déjeuner de campagne qui précise la ligne de deuxième tour… et dans lequel J.C Gayssot une étoile passée du PC (ancien ministre plutôt bon d’ailleurs) passée sur la liste Freche qui interpelle pendant le discours pour dire « A gauche ! » se voit rabrouer par un G.Freche qui lui dit : « Si au bout de 40 ans ils ne savent pas que je suis de gauche c’est qu’ils sont cons ou que je suis très intelligent ».

Edifiant.

Bref du cynisme à qui veux tu en voilà… Et le documentaire nous en montre de beaux exemples…Si celui de Frêche est dépeint, avec des allures plutôt bonhommes, celui de ses conseillers politiques et publicitaires, de la « cour » qui l’entoure dépasse les sommets. C’est rapace en tous genres… et même les plus entrainés auront des surprises…Un seul pour vous laissez découvrir les autres…. Les conseils aux têtes de listes départementales…: "Mentez, mentez, on s’en fout, c’est cela une élection."

Du « Baronnat » d’ancien régime comme on sait qu’il en existe… Et pas qu’à gauche, Ô non… En voir un exemple, de si près, est instructif.

Certes, la politique (ou une certaine politique) n’en sort pas grandie… Mais qui est dupe ? C’est d’ailleurs pour cela que je crois à la force de « faire de la politique autrement »… C’est aussi pourquoi il faut que la gauche retrouve ses valeurs…

Mais en menant ce combat, pourquoi pas aller vous détendre et voir ce « type de politique » que nous combattons de toutes nos forces…

Les voeux communistes du Président de la République.

Vous trouverez ci-dessous la fameuse vidéo des "voeux" du Président de la République, réalisé par le PCF, censuré par le site français Dailymotion. Comme quoi, on ne peut pas tout dire en France...

 

Pour la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière

Cela fait maintenant un an et un jour que les deux journalistes de France Télévision Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, ainsi que leurs accompagnateurs afghans, sont retenus en otage en Afghanistan.

Ne les oublions pas.

J'apporte tout mon soutien aux familles et aux proches des otages, pour qui cette attente est insupportable.

Nous devons continuer à nous mobiliser pour leur libération, ainsi que celle de tous les otages français retenus dans le monde, et de tous les journalistes emprisonnés ou pris en otages.

Nicolas Sarkozy avait lancé une polémique "irresponsable" en accusant ces deux journalistes d'avoir été "irresponsables".

Ces hommes et ces femmes, journalistes de terrain, qui bravent de tels risques pour nous apporter des informations sur les conflits qui se déroulent sur notre planète méritent notre respect et notre soutien. Partout où l'information est muselée ou inexistante, le pire devient une option envisageable voire tentante. 

C'est aussi pour cela que nous devons continuer à soutenir Stéphane Taponier, Hervé Ghesquère, leurs familles, leurs amis et leurs collègues. Car ils sont le symbole de la liberté d'expression et du droit à l'information bafoués dans trop de pays.

Voici le site du comité de soutien présidé par la journalise Florence Aubenas : http://www.soutienherveetstephane.org/

Vous trouverez également ici la pétition à imprimer et à faire circuler par écrit : Téléchargement Pétition .

Nom : Sarkozy, Prénom : Marie Antoinette.

Certes, les approximations historiques n’ont rien de scientifiques mais tout de même, quand on y pense…

Un ministre de l’intérieur condamné et en appel pour des faits dont il est supposé protéger la société. Un président qui veut une justice aux ordres, dures pour les pauvres et aveugle pour les riches. Un ex-ministre du budget, ami des très riches, trésorier du parti majoritaire et qui n’avait que ces mots à la bouche pour le peuple : travailler plus longtemps…

On imagine les anecdotes qu’il devait raconter à table avec Bettencourt et le club des multimilliardaires : « Quand je vous dis qu’ils ne veulent pas travailler cinq ans de plus… c’est incroyable, mais pour qui se prennent-ils ? » Devant un auditoire pâmé de plaisirs, mais qui n’oublie pas de régler ces petites tracasseries administratives…

Que voulez-vous ? Pour les riches aussi un sou est un sou.

Les combines et autres règlements de compte en direction de tous ceux qui n’ont pas plu à la couronne… Sans oublier les sicaires, prêts à tout pour faire passer les désirs du prince…

Jusqu’à ce même Président qui en temps de crise ne pense qu’à une chose : supprimer l’impôt sur les grandes fortunes…

Car c’est connu l’impôt, c’est pour les pauvres, pas pour les riches…

En ces temps de disette, il faut avant tout protéger les riches… Et pour les autres, un travail peut-être, mais plus mal payé, plus précaire, plus longtemps… et du chômage plus long, moins indemnisé.

Ce n’est peut-être pas la brioche de Marie Antoinette, mais c’est le même mépris…

Un mépris de personnages qui croient que l’Etat leur appartiennent, que l’Etat c’est eux. Eux et leurs copains du Fouquet’s.

Vive les sans culottes donc !

Mais, précision utile face un pouvoir qui est prêt à tout, les sans culottes ont tranché des tètes. Ce n’est pas ce que je dis. Non, comme le disait Lénine : « imiter un bon exemple n’est pas le copier », je me contenterais de souhaiter seulement la décapitation politique, c'est-à-dire la défaite par les luttes, celles de la rue, et en 2012 par les urnes, qui je l’espère seront funéraires pour ce régime qui, comme le disait Marx, ne vit que dans  « les eaux glacées du calcul égoïste ».

En ces temps de froidure, rien de tel pour réchauffer le moral.

Conseil général. Séance du 17 décembre 2010. Economie sociale et solidaire.

Je suis également brièvement intervenu lors de la séance sur l'Economie sociale et solidaire, soulignant le petit pas en avant fait par la majorité, et en rappellant qu'ils auraient pu faire de même pour la jeunesse.

Vous trouverez mon intervention ci-dessous.

 Intervention de Patrick Alexanian

Séance du 17 décembre 2010

Rapport 10.263 Développement de l’économie sociale et solidaire dans les Hauts-de-Seine.

 M. Le Président,

Cher(e) collègues,

Je voudrais revenir sur les diverses interventions pour insister sur ce cycle infernal des marchés publics.

Je ferais trois remarques :

Je dois dire que de prime abord, lors de votre première proposition sur l’ESS il y a un an, le groupe communiste et citoyen était échaudé par l’expérience des Assises de la jeunesse, qui n’ont débouché sur rien. Un an après, la proposition que vous faites se tient, elle est critiquable mais représente une avancée.

Concernant l’organisation des forums nous sommes d’accord sur le principe à la condition que tout ne soit pas déjà décidé en amont, et qu’il y ait une place réelle pour la discussion. En ce qui concerne la recherche de lieux symboliques pour lancer le premier forum de l’économie sociale et solidaire, je ne suis pas sure que La Défense soit le meilleur choix. Nous seront donc vigilants.

Enfin, je souhaite souligner la bonne volonté dont vous avez fait preuve Monsieur Sarkozy en présentant ce projet sur l’Economie sociale et solidaire. Si vous aviez eu la même volonté sur la jeunesse, vous n’auriez pas rien fait après les Assises de la jeunesse.

Le fait que vous arriviez à nous présenter aujourd’hui quelque chose sur l’ESS me fait dire qu’il y a absence de volonté sur la jeunesse.

Je vous remercie.

 

Vous trouverez également ci-dessous quelques interventions de mes collègues du groupe communiste et citoyen lors de la séance du Conseil général du 17 décembre.

Téléchargement Economie Sociale et Solidaire Patrice Leclerc

Téléchargement Prévention spécialisée MC Garel

Téléchargement Question Orale logement social Bourgoin

Téléchargement Rapport chambre régional des comptes sur les finances du CG Patrice Leclerc.

Téléchargement Voeux en faveur des femmes victimes de violence. Nadine Garcia

Téléchargement RSA Nadine Garcia

Pour retrouver toutes les interventions des conseillers généraux du groupe communiste et citoyen, rendez-vous sur notre site internet : http://www.groupe-communiste92.org/

Conseil général. Séance du 17 décembre, intervention sur les subventions aux associations et sur l'Economie sociale et solidaire.

Vous trouverez ci-dessous mon intervention en faveur de la hausse des subventions aux associations, et pour de nouveaux critères d'attribution de ces subventions.

 

Intervention de Patrick Alexanian

Rapport 10.249

Modalités d’ouverture avant vote de l’exercice budgétaire 2011.

 

Monsieur le Président,

Cher(e)s Collègues,

 Le rapport 10.249 est un acte de gestion qui permet aux services et aux associations de fonctionner normalement en attendant le vote du budget.

Notre groupe va voter ce rapport, je souhaite cependant formuler quelques remarques.

Il est précisé dans ce rapport que les associations qui ont reçu une subvention de fonctionnement d’un montant supérieur ou égal à 75 000 € en 2010, destinée principalement à couvrir les frais de personnel, pourront recevoir un acompte de subvention à partir de janvier  2011 représentant au moins 50% du montant reçu en 2010. Avec un dispositif semblable pour un montant de 10 000 euros après demande.

Cette mesure est une bonne chose, je  tiens à le souligner, d’autant plus que nous réclamons un versement plus rapide des subventions aux associations, afin de leur permettre de réaliser leurs activités sans problèmes de trésorerie. Je vous rappelle mes nombreuses interventions notamment sur le retard des versements.

Mais, il y a toujours un mais…

Vous auriez pu faire un petit effort supplémentaire :

En effet, je m’étonne que nous ne soyons pas informés du nom des associations qui bénéficient de cet acompte.

Il me semble qu’il fut un temps où une liste était fournie avec ce rapport. Cela nous permettrait de savoir quelles associations bénéficient d’un acompte sur subvention, et de nous assurer que cela ne dissimule pas certaines subventions dont nous contestons le bien fondé. Cela nous permettrait aussi de vérifier le bien fondé des choix de ces planchers… 

Pourriez-vous nous fournir cette liste ?

Je vous rappelle en effet que nous contestons la subvention versée au Pôle Universitaire privé Léonard de Vinci ou à l’Institut d’Histoire Sociale, dont nous condamnons les prises de position partiales.

Je précise donc d’ores et déjà que dans le cadre de l’exercice budgétaire 2011, nous voterons contre les subventions attribuées à ces deux organismes.

Si le versement de cet acompte est un mieux,  il reste cependant au moins deux questions :

Conseil Général du 17 décembre 2010. Contribution du département des Hauts-de-Seine sur le débats des transports.

Vous trouverez ci-dessous mon intervention sur les tracés Sud des projets de Transport de la société du Grand Paris et d'Arc express, dans le cadre de la contribution du Conseil général aux débats sur les transports.

 

Intervention de Patrick Alexanian.

Rapport 10.259 Contribution du département des Hauts-de-Seine aux débats Publics sur les transports.

 

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

La ville de Bagneux est très concernée par les débats sur un réseau de transport circulaire autour de Paris : les deux projets – Grand Paris et Arc Express - y prévoient l’interconnexion avec le terminus de la ligne 4 du métro appelé « Bagneux-Henri Barbusse », et non pas comme je le vois dans les documents,  « Petit Bagneux ». Bagneux a tout d’une grande.

Nous ne pouvons que nous réjouir que les deux projets prévoient l’interconnexion avec la ligne 4. C’est la prise en compte d’un besoin fortement exprimé par les populations qui témoigne aussi de la qualité du projet urbain autour du terminus de la ligne 4 du métro : l’éco-quartier Victor Hugo, qui prévoit le développement d’activité économique, de logements, d’équipements municipaux et des modes de circulation douce.

Cette opportunité, c’est aussi la reconnaissance du travail de notre Députée-Maire, Marie Hélène Amiable, et des élus de notre ville auprès de l’Etat, de la Région, de la RATP et du STIF, et avec les élus du Val de Marne, au sein de l’association Orbival, qui regroupe des élus de toutes tendances politiques. Association Orbival dont je veux ici saluer encore une fois la qualité du travail qui a été reconnu par les deux porteurs de projet. 

Au passage, je voudrais souligner que ce travail de notre ville avec Orbival est un témoignage qu’un travail inter départemental qui, dans ce cas, est un atout s’il est fait dans le respect mutuel et dans la volonté d’avancer. C’est l’enseignement que je tire aujourd’hui face à ces projets qui doivent déboucher par la concertation sur une décision utile avant tout aux populations.

 

Le 13 décembre est une journée d’actions pour le respect de la loi SRU dans le 92 et pour la défense de la culture…

Le 13 décembre prochain, la loi SRU fête ses 10 ans. Dans les Hauts-de-Seine, exigeons dans toutes les communes la construction de logements sociaux.

A l’occasion du 10ème anniversaire de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000, imposant aux villes un seuil minimum de 20% de logements sociaux, les conseillers généraux communistes et citoyens du 92 seront présents et vous invitent à participer aux initiatives qui auront lieu:

- Lundi 13 décembre de 12h 30 à 14h sur le parvis de la Défense, au pied du ministère du logement.

- Lundi 13 décembre à partir de 18h au 53 avenue de la République à Montrouge. Où Marie-Hélène Amiable, députée des Hauts-de-Seine, Maire de Bagneux, vous invite à partager un gâteau d’anniversaire.

Pour exiger que la loi SRU soit appliquée dans toutes les villes du département.

14 villes sur 36 restent à ce jour encore hors la loi : Neuilly 3,58%*, Vaucresson 4,46%, Marnes-la-Coquette 6,61%, Ville-d’Avray 5,93%, La Garenne-Colombes 10,04%, Sceaux 12,67%, Boulogne-Billancourt 12,17%, Saint-Cloud 14,79%, Asnières 17,36 %, Levallois-Perret 17,37%, Bourg-la-Reine 17,43%, Bois-Colombes 18,95%, Antony 19,13%, Chaville 19,90%).

Elles doivent participer à la solidarité nationale et départementale par la construction de logements sociaux notamment de types PLUS et PLA-I dans leur commune afin de répondre aux besoins et notamment à la demande de près des 100 000 Altoséquanais.

Les Conseillers généraux communistes et citoyens lors de la séance publique du Conseil général du 17 décembre prochain interpelleront, une nouvelle fois, Patrick Devedjian pour que la loi soit respectée dans ce département le plus riche de France, après Paris.

Pour la culture, un appel que je soutiens

RENDEZ-VOUS LUNDI 13 DECEMBRE À 14H30 PLACE DU PALAIS ROYAL.

Les secteurs de la culture et du sport, grâce à une forte et longue mobilisation, ont obtenu que les compétences culturelle et sportive soient acquises pour toutes les collectivités territoriales et que les financements croisés soient maintenus. Mais, alors que le théâtre, la danse, la musique, les arts du cirque et de la rue sont plébiscités par les publics en France et à l’étranger, ils sont encore les cibles de multiples mesures gouvernementales destinées à couper leur élan et à entrainer certaines Collectivités Territoriales à faire de même.

Le budget 2011 du ministère de la Culture pour le spectacle vivant est une peau de chagrin et toutes nos revendications sont écartées. Quant aux projets nouveaux — et quel qu’en soit leur intérêt — il est impensable qu’ils soient financés au détriment de structures existantes.

Le secteur culturel refuse :

• Le désengagement de l’État, les coupes claires dans les  subventions, les détournements de crédit des Drac, qui se soldent d’ores et déjà par des baisses de rémunérations pour les artistes, et menacent de se poursuivre par des licenciements, par des milliers d’heures de travail en moins pour tous les corps de métiers du spectacle vivant.

• La disparition, la concentration ou la fusion d’entreprises artistiques et culturelles ; 

La culture refuse de subir les conséquences de la crise que les libéraux invoquent et dont ils sont les responsables ; elle n’a déjà que trop subi de dommages sur les autels de la régression.

Notre secteur doit défendre l‘un des droits fondamentaux de la Constitution : l’accès pour tous les citoyens à l’éducation, à l’art, à la culture et à la connaissance.

Par conséquent, la Fédération CGT du Spectacle, la Fédération FASAP-FO, la Fédération FCCS CFE-CGC, le SYNDEAC, le syndicat CGT Culture, l’UFISC appellent les artistes, les directeurs d’institutions, de festivals, de compagnies, les ensembles musicaux, les personnels techniques, administratifs et d’accueil permanents ou intermittents, les publics, les responsables politiques, les citoyens à venir manifester.

Et rappellent une fois encore leurs exigences :

• l’arrêt de la Révision générale des politiques publiques dans le domaine de la culture ;

• le dégel de la réserve budgétaire de 5% ;

• La mise en place, avec de nouveaux moyens, d’un plan de développement du théâtre, de la danse, de la musique, du cirque et des arts de la rue ;

• l’abandon de la stratégie-alibi de « La Culture pour chacun », au profit d’une véritable politique de démocratisation culturelle ;

• la dissolution du Conseil de la création artistique, animé par M. Karmitz, qui tente de délégitimer le ministère de la Culture, ses missions et l’ensemble des dispositifs mis en place depuis la Libération.

Et dans le domaine social :

• la pérennisation du système spécifique d’assurance chômage des artistes et des techniciens du spectacle vivant et enregistré engagés par intermittence ;

• le respect de l’engagement du gouvernement sur le maintien d’un système mutualisé au titre des congés payés pour les salariés intermittents.

Des rabbins israéliens interdisent la vente et la location de logements aux non juifs.

AMNESTY INTERNATIONAL

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 7 décembre 2010

 Sans commentaire....

Mardi 7 décembre, Amnesty International a condamné un jugement religieux signé par plusieurs dizaines de grands rabbins municipaux d’Israël qui interdit la location et la vente de logements aux non-juifs.

« Ce jugement rendu par des responsables religieux employés par l’État d’Israël, dont les salaires sont payés avec des fonds publics, vise manifestement les citoyens palestiniens, qui représentent 20 % de la population israélienne, et met en évidence la discrimination permanente que ceux-ci subissent en matière de logement et dans d’autres domaines », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

Bien que cette décision ne fasse pas partie de la politique gouvernementale officielle, parmi les rabbins qui l’ont rendue figurent l’influent Shmuel Eliyahu, grand rabbin de Safed, et ses homologues d’un certain nombre d’autres villes et municipalités d’Israël, dont tous sont dans les faits des fonctionnaires. En octobre, le rabbin Eliyahu a écrit une lettre enjoignant aux juifs de ne pas vendre ni louer d’appartements à des non-juifs, apparemment en réaction aux demandes d’étudiants arabes cherchant un logement en vue de suivre des cours dans une université locale. Ce courrier a été signé par 18 autres rabbins.

« Le message que ces recommandations envoient aux citoyens palestiniens partout en Israël ne pourrait être plus clair : la discrimination envers les Palestiniens cherchant un logement est soutenue par les autorités religieuses », a souligné Philip Luther. La lettre du rabbin Eliyahu demandait également que des mesures soient prises contre les juifs qui louent ou vendent des logements à des citoyens palestiniens d’Israël.

Elle contenait notamment le passage suivant : « Les voisins et connaissances [d’un juif qui vend ou loue à un arabe] doivent prendre leurs distances de lui, s’abstenir de faire des affaires avec lui, lui refuser le droit de lire la Torah et l’[ostraciser] d’autres façons similaires jusqu’à ce qu’il revienne sur cet acte néfaste. » En novembre, le ministre israélien chargé des minorités a demandé que le ministre de la Justice enquête sur le rabbin Eliyahu pour incitation, en vue de le suspendre de son poste de rabbin municipal. À la connaissance d’Amnesty International, le ministre de la Justice n’est pas intervenu à cet égard.

« Le gouvernement israélien, en tant que partie à des traités internationaux relatifs aux droits humains qui interdisent la discrimination fondée sur la race, l’appartenance ethnique ou la religion, doit désavouer cet appel émis par d’éminents rabbins, prendre des mesures disciplinaires à l’encontre du rabbin Eliyahu et des autres fonctionnaires prônant le racisme, et s’efforcer de faciliter l’accès des citoyens palestiniens d’Israël au logement et à l’enseignement supérieur », a ajouté Philip Luther.

Les 10 ans de la loi SRU.

Le 13 décembre prochain, la loi SRU fête ses 10 ans.

C’est l’occasion de se mobiliser pour faire entendre nos revendications en matière de logement.

La loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain) votée en 2000 impose dans son article 55 la construction de 20% de logement sociaux dans toutes les villes de France.

Comme vous le savez, le département des Hauts de Seine est le département le plus inégalitaire d’Ile de France. Si Bagneux comporte plus de 60% de logements sociaux, des villes comme Neuilly-sur-Seine ou Vaucresson en comportent moins de 4%.

L’égalité territoriale doit être respectée et la mixité sociale doit exister dans toutes les villes.

Aussi, afin de fêter les 10 ans de la SRU, et d’exiger son application effective, Marie-Hélène Amiable, députée des Hauts-de-Seine, Maire de Bagneux, vous invite à partager un gâteau d’anniversaire le 13 décembre à 18h à Montrouge, 53 avenue de la République.

N’hésitez pas à diffuser l'invitation ci-dessous autour de vous.

Téléchargement Invit SRUv4