Le 13 décembre prochain, la loi SRU fête ses 10 ans. Dans les Hauts-de-Seine, exigeons dans toutes les communes la construction de logements sociaux.
A l’occasion du 10ème anniversaire de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000, imposant aux villes un seuil minimum de 20% de logements sociaux, les conseillers généraux communistes et citoyens du 92 seront présents et vous invitent à participer aux initiatives qui auront lieu:
- Lundi 13 décembre de 12h 30 à 14h sur le parvis de la Défense, au pied du ministère du logement.
- Lundi 13 décembre à partir de 18h au 53 avenue de la République à Montrouge. Où Marie-Hélène Amiable, députée des Hauts-de-Seine, Maire de Bagneux, vous invite à partager un gâteau d’anniversaire.
Pour exiger que la loi SRU soit appliquée dans toutes les villes du département.
14 villes sur 36 restent à ce jour encore hors la loi : Neuilly 3,58%*, Vaucresson 4,46%, Marnes-la-Coquette 6,61%, Ville-d’Avray 5,93%, La Garenne-Colombes 10,04%, Sceaux 12,67%, Boulogne-Billancourt 12,17%, Saint-Cloud 14,79%, Asnières 17,36 %, Levallois-Perret 17,37%, Bourg-la-Reine 17,43%, Bois-Colombes 18,95%, Antony 19,13%, Chaville 19,90%).
Elles doivent participer à la solidarité nationale et départementale par la construction de logements sociaux notamment de types PLUS et PLA-I dans leur commune afin de répondre aux besoins et notamment à la demande de près des 100 000 Altoséquanais.
Les Conseillers généraux communistes et citoyens lors de la séance publique du Conseil général du 17 décembre prochain interpelleront, une nouvelle fois, Patrick Devedjian pour que la loi soit respectée dans ce département le plus riche de France, après Paris.
Pour la culture, un appel que je soutiens
RENDEZ-VOUS LUNDI 13 DECEMBRE À 14H30 PLACE DU PALAIS ROYAL.
Les secteurs de la culture et du sport, grâce à une forte et longue mobilisation, ont obtenu que les compétences culturelle et sportive soient acquises pour toutes les collectivités territoriales et que les financements croisés soient maintenus. Mais, alors que le théâtre, la danse, la musique, les arts du cirque et de la rue sont plébiscités par les publics en France et à l’étranger, ils sont encore les cibles de multiples mesures gouvernementales destinées à couper leur élan et à entrainer certaines Collectivités Territoriales à faire de même.
Le budget 2011 du ministère de la Culture pour le spectacle vivant est une peau de chagrin et toutes nos revendications sont écartées. Quant aux projets nouveaux — et quel qu’en soit leur intérêt — il est impensable qu’ils soient financés au détriment de structures existantes.
Le secteur culturel refuse :
• Le désengagement de l’État, les coupes claires dans les subventions, les détournements de crédit des Drac, qui se soldent d’ores et déjà par des baisses de rémunérations pour les artistes, et menacent de se poursuivre par des licenciements, par des milliers d’heures de travail en moins pour tous les corps de métiers du spectacle vivant.
• La disparition, la concentration ou la fusion d’entreprises artistiques et culturelles ;
La culture refuse de subir les conséquences de la crise que les libéraux invoquent et dont ils sont les responsables ; elle n’a déjà que trop subi de dommages sur les autels de la régression.
Notre secteur doit défendre l‘un des droits fondamentaux de la Constitution : l’accès pour tous les citoyens à l’éducation, à l’art, à la culture et à la connaissance.
Par conséquent, la Fédération CGT du Spectacle, la Fédération FASAP-FO, la Fédération FCCS CFE-CGC, le SYNDEAC, le syndicat CGT Culture, l’UFISC appellent les artistes, les directeurs d’institutions, de festivals, de compagnies, les ensembles musicaux, les personnels techniques, administratifs et d’accueil permanents ou intermittents, les publics, les responsables politiques, les citoyens à venir manifester.
Et rappellent une fois encore leurs exigences :
• l’arrêt de la Révision générale des politiques publiques dans le domaine de la culture ;
• le dégel de la réserve budgétaire de 5% ;
• La mise en place, avec de nouveaux moyens, d’un plan de développement du théâtre, de la danse, de la musique, du cirque et des arts de la rue ;
• l’abandon de la stratégie-alibi de « La Culture pour chacun », au profit d’une véritable politique de démocratisation culturelle ;
• la dissolution du Conseil de la création artistique, animé par M. Karmitz, qui tente de délégitimer le ministère de la Culture, ses missions et l’ensemble des dispositifs mis en place depuis la Libération.
Et dans le domaine social :
• la pérennisation du système spécifique d’assurance chômage des artistes et des techniciens du spectacle vivant et enregistré engagés par intermittence ;
• le respect de l’engagement du gouvernement sur le maintien d’un système mutualisé au titre des congés payés pour les salariés intermittents.