Matinée à la Maison des Arts. La sexualité féminine dans le théâtre du moyen âge au 19ème siècle.
Ce qui pourrait apparaître comme une conférence savante l’a été, certes, mais elle a été aussi autant agréable et plaisante qu’instructive. M.Faivre professeur balnéolais et conférencier à cette occasion, maître de son sujet, n’a pas hésité à déclencher les rires ou les « Oh » à la lecture de quelques tirades tirées de farces du 16ème siècle. Il a montré aussi combien à l’approche du 19ème siècle la « chose » est peu à peu est devenue tabou.
De quoi, avec plaisir, comprendre d’où nous venons et à quoi nous sommes confrontés quand on veut faire avancer la cause de l’égalité.
Ensuite RDV à Jacques Prévert. La part Egale avec Chloé Martin:
Je parlais hier de joyaux, nous avons eu un petit diamant avec le « one woman show » de Chloé qui passe une heure à chercher sa chatte… tout un programme qu’elle emporte avec allant, fraicheur et subtilité dans l’usage de mots qui ailleurs et autrement seraient vécus comme grossiers. Rires subtils ou gros sont le lot, mais avec cette dose d’idées simples et fortes qui fait penser à chacun que l’on ne rit pas pour rien…
Ensuite salle des fetes: Miss crise, avec Lauréline Kuntz,
Pas pour rien championne de France de Slam. Tous ceux qui pensaient que le Slam n’était qu’une manière de parler vite, sont tombés de leur siège. Un festival de poésie, d’humour avec des mots du quotidien de nos rues. Un beau rubis, avec des moments épatant de franche rigolade du Nico ou du grand Michaël en autres. Bravo.
Et un moment particulièrement émouvant quand a été présenté le travail réalisé avec les « amateurs » du centre Prévert. Des « amatrices » et un « amateur », qui, avec talent, s’y sont donnés comme on dit pour notre plus grand plaisir…
Et je ne parle pas de la fin du bal des Martines ou accueilli par le collectif Sang mêlés, qui a irradié la semaine, nous avons été plongé dans l’univers divers et rafraichissant de la danse dans la plus grande variété des types…
Une fin en diversité qui était à l’image de cette semaine folle donnée aux femmes de notre ville, bien sûr, mais aussi aux hommes.
Car, comme on peut le lire sur une de nos façades de ville. "Faire avancer la cause des femmes, c’est faire avancer toute la société."
Et pour cela l’histoire est à continuer…
Oui, Merci à nos directrices d’équipements culturels, merci à notre directeur de la DAC, merci à tous nos personnels et à tous les acteurs pour cette semaine de ouf… Merci à tous.