Ce qu’il y a de bien dans les vacances, c’est le temps. Le temps de choisir ce qu’on fait ou ce qu’on ne fait pas. Oui, ces fameux congés payés, que certains voudraient nous faire trouver trop cher, trop long et trop désuet. Eh bien, disons le franchement, comme vous surement, j’y tiens. Je sais qu’il y a des milliers de choses à faire ou à ne pas faire. Rien que ce choix est un régal.
Cette année, je dois dire que je consacre du temps aux JO. N’étant pas un présentateur télé, je n’userai pas de tous ces qualificatifs bruyants et admiratifs, mais avec eux, je dois dire que la magie est là.
Tellement que pour me replonger dans ces émotions, je décortique le quotidien sportif du matin, qui n’est pas toujours dans ma revue de presse quotidienne. Et je dois dire que c’est du plaisir.
Evidemment, j’ai vibré au judo et à la natation. Je ne citerai pas tous les médaillés. Je veux simplement dire combien au judo le combat et l’effort est visible. Il est communicatif. Comment dans ces conditions ne pas rester bouche bée, devant l’exploit de Gévrise Emane ou le calme assuré et triomphant de Lucie Décosse… La natation est, de son coté, étonnante, ça glisse tellement qu’on en oublie l’effort et on ne réalise vraiment qu’à la fin. De ce point de vue les nageurs et nageuses nous en ont donné pour notre plaisir. Notons d’ailleurs avec insistance que l’équipe de France de natation nous a offert un succès très… paritaire.
Avec Yannick Agnel ou Camille Murat et les relais, tant les hommes que les femmes nous ont porté au sommet. Ah ! Si tous les politiques pouvaient retenir cette leçon de vie et d’égalité.
Bravo donc. A tous et toutes.
Aujourd’hui était une journée faste, Teddy Riner s’est imposé calmement, surement. Un dominateur de grande classe. Il est toujours aussi impressionnant de voir ces costauds agiles et virevoltants. On les voit solidement arrimés à terre et hop, en un tour de main (de jambe le plus souvent) et c’est le renversement.
A peine clos cet épisode que je palpite aux cris de Laure Manodou qui encourage son frère. Ca va tellement vite le 50 m nage libre que le suspens est total avant l’annonce… Et hop le petit frère Florent Manodou est passé du coté des géants et à gagné la médaille d’or.
Mais puisqu’on parle de suspens, je ne peux pas passer sous silence les qualifications fantastiques de l’équipe de basket féminine face à l’Angleterre. On les croit perdues et 5 secondes avant la fin, un panier à 3 points rétabli l’égalité et c’est les prolongations. Pendant celle-ci, c’est toujours dans un mouchoir, tantôt les Anglaises devant, tantôt les Françaises. Et hop ! Encore un 3 points et c’est sur le fil la victoire de justesse, mais gagné avec brio et surtout de la détermination. Un suspens digne d’un grand thriller…
Bref une, des belles leçons de vie. Une journée remplie… Certes, toutes ne seront pas comme celle-ci, car moi aussi je vais prendre le temps de faire un peu de sport (entre autres) mais heureusement il y a les résumés en fin de soirée.
Et puisqu’on est en vacances j’ai décidé de ne pas travailler tout seul et demander à des amis de participer. De temps en temps, je vais leur offrir une tribune libre dans ces colonnes. Si vous aimez dites le moi sinon n’hésitez pas à leur dire.
Le premier sera donc de Martin Lepers, avec le titre provocateur et énigmatique: "Non ce n’est pas une publicité pour l’équipe…"
A suivre donc…