Le blog de Patrick Alexanian

Mon intervention lors du bilan des Assises de la Jeunesse du 92 !

Le taux de chômage des jeunes a été publié fin février : 25 % des jeunes actifs de 15 à 24ans en France sont au chômage.

 

Il n’y a pas que les jeunes actifs qui sont dans une situation précaire. Il y a également les étudiants qui eux travaillent, mais sont contraints de le faire pour payer leurs études.

 

Parmi les 2,2 millions d'étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur, les trois quarts exercent une activité rémunérée, d'une durée très diversifiée qui va du petit boulot d'été pour 30 % d'entre eux à l'activité intégrée aux études pour 1 sur 10 (sources : les echos).

 

Et cela, cette précarité, n’épargne pas notre Département. Que faire ?

 

Le 12 mars 2010 dernier a été voté le budget primitif du Conseil général : le département dispose pour l’année 2010 de 2,2 milliards d’euros.

 

Avec un tel budget, il y a de quoi faire et faire bien. Mais pour cela il faut le vouloir, aucune ambition n’est affiché par l’exécutif pour ce département et sa population.

 

Ce budget est celui des camouflages.

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Bilan des Assises de la Jeunesse du 92 !

Bilan des Assises de la jeunesse du Conseil général des Hauts de Seine

 

Le 26 mars 2010 à 11h30

salle 308 au 3ème étage

Au Conseil général des Hauts-de-Seine Boulevard Soufflot à Nanterre.

Le 12 mars 2010 dernier a été voté le budget primitif du Conseil général : le département dispose pour l’année 2010 de 2,2 milliards d’euros.

Avec un tel budget, il y a de quoi faire. Mais ce budget est celui des camouflages, notamment concernant la jeunesse et le sport !

Pour 2010, le budget jeunesse et sport investissement et fonctionnement confondu est de 14,45 millions d’euros, ce même budget s’établissait à 20,16 millions d’euros en 2006 ! Un budget en net diminution alors que des Assises de la jeunesse viennent d’être organisées…

Pour être précis voilà une liste des dispositifs qui ont été supprimés depuis quelques années et non remplacés « évidemment » : Ville Vie Vacances, Sacs Ados 92, Partenariat avec des comités sportifs sur les problèmes de banlieue, Partenariat Pas d’enfants sans vacances, Kid’s club, Evénement nature en famille, Vocation 92 …

Cette année, malgré un effort pour Vacan’Sport 92, le budget ne prévoit aucune ligne budgétaire pour la mise en œuvre des récentes assises et continue de rogner sur la majorité des projets : moins 3,6 millions d’euros pour l’investissement, moins 100 000 euros pour le soutien aux centres de loisirs municipaux, moins 70 000 euros pour les stages sportifs, moins 14 000 euros pour le financement du BAFA, …

Les Assises de la jeunesse ont été lancées par le Conseil général des Hauts-de-Seine il y a maintenant deux ans.

Plusieurs rencontres avec des jeunes du Département, notamment à Bagneux, ont été organisées. Les jeunes ont fait des demandes précises et pertinentes : remboursement de la carte Imagin’R, une carte culture pour la jeunesse pour des tarifs réduits, aides pour payer la caution locative …

Les besoins ne manquent pas à nos jeunes ! Ils attendent des réponses à la hauteur de leurs questions, que ce soit dans le domaine du logement, de l’emploi, de la formation ou encore du transport.

Depuis aucun bilan de cette initiative, ni proposition en découlant, n’ont été faits par l’exécutif départemental.

Aucune nouvelle information transmise aux élus !

Aucune communication sur les suites données à cette initiative !

En conséquence, je propose à l’ensemble des Alto séquanais d’établir enfin le bilan de cette initiative demain lors d’une réunion publique.

Un véritable scandale !

Patrick Devedjian  refuse de verser la subvention de 900 000 euros alloués chaque année à l’Université Paris X, alors que celui-ci, avec ses amis UMP,  finance le pôle privé Léonard De Vinci (fac Pasqua).

Un puits sans fond de 431,6 M€ d’argent public  - 216,6 M€ pour l’acquisition, les études, la construction et la mise à niveau des installations et 215 millions de subvention de fonctionnement sur 10 ans – pour seulement 3000 étudiants, dénoncé à chaque budget par les élus communistes et citoyen.

Le groupe communiste et citoyen du conseil général des Hauts-de-Seine dénonce cette décision prise sans concertation avec l’assemblée départementale. Il demande le versement de la subvention qui concerne 32 000 étudiants et intervient en ce sens auprès de Patrick Devedjian.

Logements étudiants : réhabilitation des cités universitaires et constructions de logements sociaux étudiants

Un communiqué de presse de ma collègue Conseillère générale de Nanterre, Nadine Garcia :

M. Devedjian et Mme Pécresse inaugurent aujourd’hui 155 nouveaux logements étudiants à Boulogne-Billancourt dans le cadre de la convention passée entre le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine et la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche annonçant 3000 logement supplémentaires d’ici 2013 et le but énoncé d’augmenter la capacité d’accueil du logement étudiant de 20% dans le département.

Au moment où de nombreuses enquêtes confirment  l’interminable galère des étudiants pour trouver un logement, nous pourrions nous réjouir d’une telle initiative.

Malheureusement la réalité confirme les craintes que nous avons été nombreux à exprimer au moment de la fermeture du bâtiment C de la résidence universitaire d’Antony intervenue brutalement cet été et qui accueillait 548 étudiants.

INITIATIVES JEUNES SOLIDAIRES

 

Depuis mardi 1er décembre, et jusqu’au 12 mars 2010, le Conseil général des Hauts-de-Seine  lance en direction des jeunes âgés de 18 à 30 ans habitant ou étudiant dans le département, qui souhaitent développer un projet humanitaire de moins de 6 mois, les inscriptions de l’appel à projet « Initiatives Jeunes Solidaires 2010 ».

 

Objectif : soutenir les projets d’aide au développement menés dans des pays à indice de développement humain faible à moyen. Ils doivent contribuer à répondre aux besoins fondamentaux de la population (agriculture, eau, éducation, formation ou santé) et concourir à son développement durable.

 

A la clé : la possibilité de faire financer par le Conseil général une partie de la mission d’une durée comprise entre 2 semaines et 6 mois.

L’aide est limitée à 50% du budget prévisionnel de l’action et ne peut dépasser 6000 € pour le même projet. 30 dossiers seront retenus et soutenus à terme.

 

Comment participer à l'appel à projets? Les personnes intéressées peuvent dès le 1er décembre consulter en ligne sur www.hauts-de-seine.net les critères d'attribution de ce dispositif, ses modalités d'inscription et téléchargez le dossier d’inscription.

La démocratie n’est pas le fort du Conseil général des Hauts-de-Seine !

En avril 2008, le Conseiller général délégué à la jeunesse de l’époque, Jean Sarkozy, faisait part de son intention d’organiser des « Etats généraux de la jeunesse » d’ici la fin de l’année de 2008 … il aura fallu attendre l’année 2009 et un nouvel élu en charge de la jeunesse pour que l’initiative commence.

Plusieurs rencontres avec des jeunes du Département, notamment à Bagneux, ont été organisées. Les jeunes ont fait des demandes précises et pertinentes.

Ils attendent des réponses à la hauteur de leurs questions, que ce soit dans le domaine du logement, de l’emploi, de la formation ou encore du transport.

Pour ma part, j’ai déjà présenté en séance du Conseil général des propositions, comme le remboursement de la carte Imagin’R à hauteur de 50% ou encore la création d’une bourse d’étude aux collégiens et rétablir celles des lycéens et étudiants.

Un bilan de ces Assises devait être organisé. Qu’en est-il ?

Aucune nouvelle information transmise aux élus !

Aucune communication sur les suites données à cette initiative !

Comble de tout : la commission « Jeunesse, sport et prévention » du Conseil général vient d’être annulée car aucun rapport concernant la jeunesse ne sera présenté en séance du Conseil général du 23 octobre 2009 !

J’espère que ce silence ne présage pas d’un « enterrement discret » de ces Assises.

Pourtant il y a urgence à prendre les décisions nécessaires pour aider les jeunes à sortir de la précarité, pour améliorer leurs conditions de vie.

Le Conseil général le peut. Le Conseil général doit le faire !

N. Sarkozy joue à cache-cache avec la misère de la jeunesse.

Le plan jeunesse annoncé par Nicolas Sarkozy est loin du plan « Marshall » qu'avait annoncé le même homme en 2007. En comparaison avec les 360 milliards d'euros donnés aux banques, les 500 millions d'euros accordés à la jeunesse s'apparentent à un cache misère.

L'extension du Revenu de Solidarité Active « chapeau » aux jeunes de moins de 25 ans est la mesure « phare » de ce plan. La gauche la demandait depuis longtemps. Mais réserver ce complément de revenu aux jeunes ayant travaillé aux moins deux ans durant les trois ans écoulés maintient une injuste discrimination... De plus, la nature même du RSA risque de renforcer la tendance à développer l'emploi précaire pour les jeunes. Cela, alors même que 34% des actifs de 15 à 29 ans occupent un emploi précaire.

D'autres mesures sont annoncées :

Dans les mots : un « grand service public d'orientation ».

Dans les faits : le Ministère de l'Education nationale a supprimé des milliers de postes de Conseiller d'orientation.

Dans les mots : Le droit à la formation.

Dans les faits : des restrictions budgétaires drastiques dans ce secteur.

Le fossé entre les discours et la réalité ne cesse de grandir. Le doute sur les ambitions de ce plan est donc de rigueur.

A part quelques mesurettes, il n'y a rien de significatifs sur l'aide à l'autonomie de la jeunesse. Rien sur les moyens financiers, qui sont pourtant nécessaires, pour aider aux déplacements des jeunes. Rien sur le combat à mener contre la précarité de l'emploi.

Le Président fait le choix politique de parler fort et de peu donner. Ce n'est pas ainsi que l'on répondra aux aspirations de la jeunesse. Du moins pas à celle qui ne peut se payer le « Fouquet's » pour fêter ses succès scolaires ou professionnels...

La jeunesse attend du réel, du concret. Nous devons la soutenir dans les mots mais surtout dans les faits.

Répondre positivement à la demande de la jeunesse…

Des Assises départementales de la jeunesse sont actuellement en cours dans le Département des Hauts-de-Seine. Ecouter les jeunes peut être positif si cela est suivi de décisions concrètes et répondant aux attentes exprimées. En bref, si cela ne reste pas un simple plan de communication.

Vendredi 19 juin, va être voté le budget supplémentaire du Conseil général des Hauts-de-Seine…pas un seul mot sur la jeunesse !

Dans le plan départemental de relance…pas un seul mot sur la jeunesse !

Pourtant, lors des rencontres organisées dans le cadres des assises, les jeunes ont exprimé des besoins précis, notamment sur la carte Imagin’R.

Plusieurs départements d’Ile-de-France assurent à hauteur de 50% le financement de la carte à tous les collégiens, les lycéens et les étudiants… pourquoi pas les Hauts-de-Seine ?

Patrick Alexanian, Conseiller général des Hauts-de-Seine membre de la Commission jeunesse, interviendra vendredi 19 juin en séance du Conseil général pour que l’Assemblée départementale « réponde positivement à la demande de la jeunesse en mettant en œuvre un dispositif permettant le remboursement à hauteur de 50% de la carte Imagin’R ».

« Dans un Département comme le notre, où les inégalités sont criantes, soutenir le pouvoir d’achat de la jeunesse pour faciliter leur circulation, c’est permettre à des milliers de jeunes de participer à des activités périscolaires et culturelles, mais c’est aussi faciliter leur insertion dans la vie professionnelle », précise Patrick Alexanian.

Des milliers de jeunes personnes souffrent, cherchent une main tendue et devraient pouvoir trouver auprès du Conseil général un soutien.

C’est à la portée de notre assemblée.

C’est une question de choix… c’est celui des Conseillers généraux Communistes et citoyens. 

Assises de la jeunesse 92

Communiqué de presse des élus du groupe communiste et citoyen du Conseil général des Hauts-de-Seine

Nous apprenons à la lecture du journal le Parisien du 24 septembre 2008 que les Assises de la jeunesse des Hauts-de-Seine se "dérouleront" ce soir à Villeneuve-la-Garenne.

On ne peut qu'être étonné que les conseillers généraux n'aient été ni conviés ni même informés d'une telle initiative. Une situation qui perdure hélas, depuis le début. Depuis l'annonce faite en avril de la mis en place des Assises, rien n'a été fait ni proposé sur le sujet.
Si, après l'intervention du groupe communiste et citoyen, en juin, il a finalement été accepté que cette initiative soit organisée par la commission jeunesse départementale, rien depuis n'a été fait.
Il y a peu encore, l'ancien délégué à la jeunesse annonçait à la presse que des propositions seraient faites. Rien n'est venu.

Pour Patrick Alexanian, Conseiller général de Bagneux, membre de la Commission "jeunesse" de l'institution, "cet exemple révèle hélas, qu'à ce jour pour la majorité départementale, ces "assises" ne sont qu'un plan de communication.
Si l'ancien délégué à la jeunesse a démissionné de cette responsabilité par refus du cumul des tâches, on voit par contre que le cumul en communication ne l'effraie pas.
Force est de constater aujourd'hui que tout, y compris l'élémentaire information, reste entre les mains de quelques uns et qu'aucune proposition sérieuse n'est faite aux jeunes."

Au contraire, un vrai dialogue est indispensable avec la jeunesse du département et avec les élus. Les jeunes n'ont pas besoin d'une "énième campagne" de pub pour vanter les mérites de la politique départementale mais au contraire de débats sérieux sur des changements et des politiques à mettre en oeuvre. Cela ne pourra pas se faire sans eux, sans réelle concertation et échange. Et pour cela ils peuvent compter sur les élus de notre groupe.

A propos de l'interview de Jean Sarkozy sur les Etats généraux de la jeunesse

Une polémique embarrassée

Aujourd'hui, je lis dans le journal "Première Heure Ile-de-France" la réponse de Jean Sarkozy au communiqué de presse des Conseillers généraux communistes 92 concernant les futurs Etats généraux de la jeunesse.

On pourrait ironiser sur ses propos, je cite : "Quand on a un désaccord politique sur un sujet, c'est de la responsabilité que d'affirmer sa conviction par respect envers les électeurs" et qui quelques lignes plus loin déclare de "mauvaise foi" ceux qui justement expriment une opinion différente.
Mais nous n'ironiserons pas... Nous demanderons donc simplement que M. Jean Sarkozy produise le courrier qu'il s'est engagé à adresser à ses collègues du Conseil général. Pour notre part, nous n'en avons pas trace...

De plus, si c'est de concertation dont on parle, à ce jour, aucune discussion n'a été organisée entre les élus de la Commission Jeunesse à laquelle je siège.
Enfin, nous ne pouvons que constater que dans son courrier bien réel celui là...adressé aux 36 maires du département, Jean Sarkozy annonce qu'il enverra un plan d'action en mai...nous l'attendons toujours.

Et pourtant, des questions méritent d'être abordées en concertation. Quelles associations ou organisation rencontrer ? Quels types de rencontre organiser ? Quel public inviter ? Quelles pistes de réflexions proposées ? Quels budgets pour quelles politiques de la jeunesse ?

A ces questions et d'autres, les seules réponses que l'on nous apporte dans cet interview peuvent être résumées comme suit : Je viendrai dans les quartiers pendant les vacances, j'établirai un diagnostic et nous ferons venir les jeunes à l'Hôtel du département...
Cela fait beaucoup de "je" pour une concertation...

Au contraire, un vrai dialogue est indispensable pour que les jeunes et les associations concernés se sentent un tant soit peu partenaires de ces initiatives. Cela demande que les jeunes et les organisations soient conviés à discuter à égalité avec les institutionnels que sont les élus.

C'est notre conviction. Comme je l'ai déclaré lors de la dernière séance du Conseil général au nom de notre groupe, je réaffirme que nous nous inscrivons dans une démarche constructive et ouverte. Comme tous les Conseillers généraux de notre groupe, je suis disponible et j'appelle les jeunes eux-mêmes à prendre ces affaires, leurs affaires en  main.

Conférence de presse avec les élus communistes, mercredi 25 juin, à 18h30, salle 03.41, 3e étage, Hôtel du département, Nanterre