Le blog de Patrick Alexanian

Bilan de la délégation du Conseil général en Arménie

Délégation Arménie 2010 - Diaporama

Du 19 au 23 mai dernier, le Conseil Général a envoyé une délégation en Arménie, composée du Président du Conseil général, et de moi même, au titre de l’opposition, mais aussi en tant que Conseiller Général de Bagneux, première ville de France jumelée avec une ville d’Arménie.

Cette délégation avait l'objectif d'évaluer... l’avancée des travaux du programme d'aide à l'Arménie.

Cette délégation à travers un programme chargé a pu mesurer les immenses besoins de ce pays, la générosité de son peuple et l’utilité de la subvention votée par notre assemblée.

Voici mon bilan de cette délégation : Téléchargement 20100606 Bilan Délégation en Arménie

Les associations à bout de souffle

Vous le savez, je mène auprès du Conseil général une bataille pour la reconnaissance du milieu associatif. Cette bataille s'inscrit dans un contexte national. C'est pourquoi, je vous transmets pour lecture cet article publié dans le journal L'Humanité du 5 juin 2010.

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Submergées par les demandes et confrontées à une baisse des ressources, les organisations d’aide aux plus démunis ne parviennent plus à remplir leur mission. Elles lancent un cri d’alarme à l’intention des pouvoirs publics.

Les associations sont à bout de souffle. Malgré leur engagement, les bénévoles n’arrivent plus à faire face. La semaine dernière, le Secours populaire d’Angers (Maine-et-Loire) prenait la décision de fermer temporairement ses portes (lire l’Humanité du 2 juin). « Un exemple très émouvant de ce qui pourrait se produire sur tout le territoire », assure le président du SPF, Julien Lauprêtre. En 2009, 2 millions de personnes avaient fait appel à l’association. Un chiffre atteint en un seul semestre en 2010.

Le SPF n’est pas seul à souffrir, toutes les organisations sont submergées. À l’occasion de leur dernière campagne hivernale, les Restos du cœur ont accueilli quotidiennement 40 000 personnes de plus que l’année passée. La Croix-Rouge constate également une hausse de la demande d’assistance. « Sur la première moitié de 2010, on voit une progression de 15 à 20 % de la fréquentation de nos structures d’accueil », relève Jean-François Riffaud, son porte-parole. Une situation d’autant plus inquiétante que « la rentrée scolaire, en septembre, est toujours l’occasion d’une recrudescence des demandes », précise Marc Castille, responsable du service solidarité du Secours populaire. À la veille du lancement de sa campagne nationale de collecte, le président de la Croix-Rouge Française Jean-François Mattei, interpelle les pouvoirs publics et demande au « gouvernement de considérer les dépenses sociales comme prioritaires ». « Il doit prendre ses responsabilités. Ce ne sont pas les associations qui sont en crise, mais bien la société française, renchérit Jean-François Riffaud. Les besoins augmentent et les ressources baissent. Dans de très nombreuses régions, les collectivités locales rognent sur les aides qui nous sont attribuées. » Des propos qui rejoignent les déclarations de François Soulage, président du Secours catholique  : « Les associations, aujourd’hui un peu dépassées, ne peuvent pas remplacer l’État. »

Rencontre-débat sur les retraites mercredi 16 juin à Malakoff

Je vous transmets cette invitation de Marie-Hélène AMIABLE, Députée de la circonscription et Maire de Bagneux, pour un débat sur les retraites.

Mercredi 16 juin
A 19 h
A la salle des fêtes de Malakoff,
51 boulevard Gabriel Péri
Métro : Malakoff – Plateau de Vanves ou
Bus 126 et 191, arrêt Gabriel Péri-André Coin

En présence de Catherine Margaté, Maire de Malakoff et Conseillère générale des Hauts-de-Seine.

Sylvie Durand,
Responsable du secteur retraites à l'UGICT-CGT, administratrice de la Caisse nationale d'assurance vieillesse, de l'ARRCO et de l'AGIRC,

Pierre Khalfa,
Porte-parole de Solidaires, membre du conseil scientifique d'Attac,

Catherine Mills,
Maître de conférences honoraire Université Paris I, co-auteure de La Protection sociale en danger. Etat des lieux et stratégie pour une alternative,

Déclaration suite à l'attaque meurtrière de l'armée israélienne

Je tiens à exprimer mon indignation devant l'attaque meurtrière de l'armée israélienne contre la flottille de 6 navires de matériels humanitaire destiné à Gaza.

Au moins 19 passagers de la flottille ont été tués et 26 blessés aujourd'hui-même, lundi 31 mai, lorsque des commandos israéliens ont pris d'assaut la flottille internationale de militants pro-palestiniens qui se dirigeait vers la bande de Gaza.

J'exprime toute ma solidarité aux familles et proches des personnes blessées ou tuées suite à l'assaut de ce matin.

Cet acte s'est déroulé dans les eaux internationales et visait des bateaux civils qui transportaient plus de 10.000 tonnes d'aide, matériel de papeterie, matériel médical et matériaux de construction ainsi que des centaines de militants pour la paix de plus de 40 pays.

C'est scandaleux et inacceptable.

Le gouvernement Israélien a commis l'irréparable. Les gouvernements, la communauté internationale, doivent réagir et ne pas laisser cet acte impuni.  Cette folie guerrière et ce mépris des peuples voisins doit cesser.

Le blocus de Gaza doit être immédiatement levé. 

Des sanctions internationales lourdes doivent être prises. Le Parlement européen doit se réunir d'urgence et demander des explications à Israel, et décider de suspendre l'accord d'association Union européenne-Israël. La France doit exiger la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour mobiliser la communauté internationale et obliger le gouvernement d'Israel à respecter le droit international et le contraindre à appliquer les résolutions de l'ONU. 

Je soutiens le rassemblement de ce soir à Paris.

Rassemblement à Paris, ce lundi 31 mai, à 18h30, aux abords de l'ambassade d'Israël. Métro Franklin-Roosevelt

Retour d’Arménie :

A peine entré dans l’avion de retour, le contact dans la réalité politique nationale a été particulièrement vif

Il s’est fait par la lecture de deux informations.

L’une la proposition sarkosyste d’intégrer dans la constitution la limitation des déficits.

On pourrait arguer que les dispositions constitutionnelles pour assurer le droit à un travail et à un logement ne font ni chaud ni froid à notre gouvernement qui casse l’emploi et le logement social. Mais ce qu’il y a de plus dangereux dans ce délire parano libéral, c’est que demain avec une telle tendance, pourquoi pas décider que des candidatures qui refusent la loi sauvage du libéralisme deviennent inconstitutionnelles ?

On n’a que rarement rencontré dans notre histoire de telle période où les riches, les possédants et leurs appareils politiques et économiques agissaient comme si le pays leur appartenait et que le seul rôle dévolu à la « plèbe » était d’assurer les bénéfices des puissants…

La période de la restauration avait cette ambiance… elle a mal fini…. Décidément oui, nous sommes dans l’ère des révolutions…

La deuxième information a été l’interview de M.Strauss Kahn ou le retour de la machine à perdre du PS….

Est-ce un service rendu à la présidence pour renvoi d’ascenseur d’aide à la nomination au FMI ou est-ce le fruit d’une véritable conviction en l’occurrence plus digne d’une apôtre du libéralisme imposé aux peuples que d’un homme de gauche ?

Peu importe car lorsque les hommes « de gauche » disent et font comme ceux de droite pour affirmer qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’austérité le grand gagnant est toujours la droite. Quand la déclaration vient d’une personnalité politique qui non seulement impose l’austérité du FMI et que ces ambitions de concourir à la course à la Présidence de la république transpire par tous les pores, on imagine déjà la défaite si la gauche allait dans ce sens…

Hélas, notre histoire récente ne nous l’a que suffisamment montré… C’est pourquoi, pour tous ceux qui ont intérêt à la gauche, à une autre politique faite pour les peuples et le notre, il n’y a pas plus urgent de s’exprimer et de se rassembler pour faire entendre une autre voix: Celle des changements, celle des victoires possibles…

Je suis de ceux là… Et vous ?

Déclaration

Comme vous le savez, j’ai participé à la délégation du Conseil général des Hauts-de-Seine en Arménie du 19 au 23 mai 2010. Ce déplacement avait comme objectif de découvrir concrètement le projet d’irrigation au Tavush, projet soutenu financièrement par le Département.

Lors de cette visite, j’ai été interpellé par Mme Hatspanian concernant l’emprisonnement de son mari en Arménie, Sarkis Hatspanian.

J’ai tenu à m’exprimer sur cette situation :

Il faut libérer Sarkis Hatspanian maintenant !

Mr. Sarkis Hatspanian, citoyen  français , a été arrêté le 7 Novembre 2008 et condamné à 3 ans et 7 mois de prison pour avoir écrit un article dans le journal  « Haykakan Jamanak ». Il est toujours en prison.

Cette peine est disproportionnée. Il est injustifiable de maintenir M.Hatspanian en prison aujourd’hui.

La liberté de la presse est une garante de la démocratie et ce quel que soit l’opinion que chacun peux avoir sur  le contenu de l’article paru.  La liberté d’expression ne peut être à géométrie variable.

La loi d’amnistie votée par l’Assemblée Nationale  arménienne le 19 juin 2009 doit s’appliquer.

L’Arménie, en but à des difficultés majeures, doit œuvrer à pacifier  la vie politique nationale et respecter l’exercice des droits de critiques et de manifestations des oppositions.  Une décision du gouvernement de libération apporterait un signal fort au service du débat démocratique.

C’est pourquoi,

Je demande aux autorités arméniennes de libérer M Sarkis Hatspanian.

Je demande aux autorités françaises d’intervenir officiellement et avec diligence en ce sens.

Je profite également de cette intervention pour demander la poursuite du processus d’amnistie afin de parvenir dans les plus brefs délais à la libération de tous les prisonniers politiques restant emprisonnés.

 

Prefecture des Hauts-de-Seine, rassemblement pour les sans papiers le 26 mai

La Préfecture des Hauts-de-Seine, c’est:

Plus de 100 expulsions en 2009
Derrière les chiffres, des contrôles au faciès, des arrestations, des placements en rétention, la
terreur quotidienne pour tous. Dans les Hauts-de- Seine en 2009, une centaine d’hommes et de
femmes aux vies brisées, expulsés, des familles démembrées.

Un accueil insuffisant et indigne
Des heures de queue pour, en 5-10 min, parvenir au dépôt initial du dossier, 30 personnes accueillies par agent et par demijournée,
Interdiction d’être assisté d’amis ou de soutiens,

Aucune preuve de dépôt de dossier.

Arts dans la rue 2010

Arts dans la rue 2010 - Diaporama

NOUS NE PAIERONS PAS LEUR CRISE !

Avec la crise économique et financière et la décision du gouvernement de soutenir les banques et les marchés financiers, en injectant des sommes considérables sans contrepartie pour la croissance et l’emploi, le déficit public national, déjà élevé, explose littéralement pour atteindre aujourd’hui le double de celui de l’année dernière, 158 milliards d’euros ! 8% du PIB !

Les collectivités et notamment les départements apparaissent par comparaison particulièrement vertueuses : sans déficit de leur part, elles ne recourent à l’emprunt que pour investir, jouant ainsi un rôle essentiel de soutien à la croissance et à l’emploi grâce à des politiques ancrées au plus près des territoires.

Or, le gouvernement, soucieux de répondre au dogme libéral du traité de Lisbonne pourtant rejeté par notre peuple le 29 mai 2005, veut faire payer par les collectivités territoriales ses propres inconséquences sur la gestion publique de l’Etat, en réduisant leurs dotations et en les piégeant dans un dilemme inacceptable pour les populations : baisser les dépenses utiles ou augmenter les impôts locaux.

C’est le but de la « Conférence des déficits publics" convoquée ce jour par le gouvernement, et réunissant l’Etat, les collectivités locales et les organismes de sécurité sociale.

Ne nous y trompons pas ! « Associer » les collectivités territoriales, et notamment les départements, vise en réalité à faire admettre leur part de responsabilité dans la faillite de l’Etat.

C’est pourquoi, les Conseillers généraux communistes et citoyens appellent comme l’Association des Départements de France au boycott de cette conférence.

La parole au COMB

 

Le COMB c’est 27 sections sportives, 4000 adhérents et de nombreuses installations sportives de qualité mises à disposition par la Municipalité. 70% des adhérents résident à Bagneux, 33% de nos adhérents sont des femmes. 53% de nos effectifs ont moins de 20ans.

Le COMB c'est aussi, 56 salariés et 350 bénévoles.

Notre objectif : répondre au mieux à vos besoins, des jeunes aux adultes, de la pratique en loisirs à celles et ceux qui veulent s’inscrire dans les compétitions sportives…

Au-delà de nos activités sportives traditionnelles (entraînements, compétitions et loisirs), nous intervenons également en milieu scolaire (sport écoles) avec plus de 900 heures d'intervention, dans les écoles primaires et le collège R. Rolland, proposées par 13 éducateurs du club et qui auront touché plus de 3000 élèves. Nous intervenons également dans le cadre du périscolaire en direction des centres de loisir en détachant nos éducateurs auprès du service des sports.

Le comb, club multisports avec son siège, nous permet d’optimiser le recours aux systèmes d’aides existants (Pass92, ARS, VLJ, CE et autres). Ainsi, nous avons permis, durant la saison à 1168 familles (28% des adhérents) de pouvoir bénéficier d’une aide financière à l’inscription de leurs enfants.

Cependant, nous sommes préoccupés et disons le clairement en colère sur le sort qui est réservé au développement du sport dans notre pays.

En effet, du fait des choix gouvernementaux de la période récente, les moyens dédiés au sport sont en constante régression et indignes d’un pays comme la France: Le budget du Ministère consacré au sport pour tous est passé de : 58 millions d’€ en 2008 à 21,8 millions en 2009 et à seulement 10 millions d’€ en 2010.

Aujourd’hui, ne nouvelle détérioration se profile à court terme si la réforme des collectivités territoriales en préparation aboutissait…. Cela conduirait à une mise en danger du mouvement sportif associatif (175 000  associations et 2,5 millions de bénévoles !) : une partie importante des subventions en provenance de ces collectivités seraient remises en question, conduisant à l’asphyxie de nos clubs….

Dans la dernière période, nous nous sommes mobilisés à de nombreuses reprises – avec l’appui de la Municipalité de Bagneux et de notre Conseiller Général - pour défendre notre conception du sport et préserver les moyens de notre développement. Nous n’hésiterons pas à les solliciter à nouveau dans la prochaine période et à chaque fois que cela sera nécessaire.

 

Jean Pierre Quilgars Directeur administratif du COMB.