Le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine et
Ministre chargé de la mise en œuvre du plan
de relance se trompe dans ses chiffres…
Lundi, lors d’une réunion réunissant les maires du
92, Monsieur Devedjian a annoncé une augmentation de 5 millions d’euros
consacrée au logement social dans le budget 2009 du département.
Or le budget primitif que nous avons à voter vendredi
prochain, en séance publique du Conseil Général, indique un budget consacré au
logement équivalent à celui de l’année précédente, environ 56 millions d’euros.
Mais ce budget inclus la participation de l’Etat, en augmentation de 3 millions
d’euros, pour les aides à la pierre…
Donc par soustraction les dépenses réelles du
département consacrées au logement sont en diminution de 3 millions d’euros.
Lelogement
est pourtant une priorité des habitants des Hauts-de-Seine, le plan de relance
aurait dû être l’occasion d’augmenter réellement les constructions de logements
sociaux dans notre département dont le bilan 2008 reste accablant avec moins de
2000 logements sociaux financés. Ce choix là, n’a, malheureusement, pas été
fait par Monsieur Devedjian et sa majorité au Conseil Général !
Le plan
de relance concernant le logement c’est à l’heure actuelle plus de l’intox et
de la communication que de l’information…
Ordre du jour : l'examen des rapports, l'examen et le vote du Budget primitif 2009, le vote des taux des taxes directes locales pour 2009. Télécharger l'Ordre du jour
La
salle Caillat était pleine.Je veux
remercier tous les Balnéolais qui ont répondu à mon invitation pour cette
réunion/ échange sur le Conseil Général.
L’objectif
de cette rencontre était de mieux faire connaître le rôle du Conseil général,
ses choix et leurs conséquences pour notre ville et ses habitants… Mais aussi
donner la possibilité à chacun d’intervenir, de donner son point de vue, sur
des actions, des décisions prises ou qui devraient l’être.
J’ai, en
effet, la conviction que pour donner le maximum d’efficacité à l’action du
Conseiller général,il est nécessaire
que les citoyens eux-mêmes interviennent, disent leurs points de vue et
agissent pour les faire entendre.
J’ai ainsi
pu, au coté de Madame la Députée-Maire, Marie-Hélène Amiable, et de Gabriella
Nunes Maire adjointe, présenter les domaines de compétence de l’Assemblée
départementale, informer sur les choix politiques faits qui influencent
directement la vie municipale balnéolaise, présenter le sens de mes actions et
les propositions que je défends face à la majorité de droite.
J’ai aussi beaucoup écouté, car un large
débat avec la salle s’est vite instauré. Questions-réponses pour une part mais
aussi avis donnés, propositions faites, voire projets d’actions ont été
formulés.
De ce point
de vue, l’objectif a été atteint. La participation était diverse tant du point
de vue des opinions ou engagements politiques, citoyens ou associatifs des
participants, que des sujets de préoccupations concrètes.
Les interventions ont été nombreuses et
diverses : éducation, logement, ICADE, culture, plan de relance
départemental, actions sociales… Sur ces sujets et d’autres, des témoignages, de la colère contre la droite ont été exprimées, des propositions faites.ont été exprimés, des propositions faites. J’ai maintenant l’ambition de leur
donner le maximum d’écho. J’ai aussi l’ambition de poursuivre cette
collaboration et de permettre à chaque Balnéolais non seulement de donner son
point de vue mais aussi de participer à l’élaboration de propositions que je
porterai au Conseil général.
Oui,
ensemble nous sommes plus forts…Alors, rendez- vous dès demain…
De
plus en plus devoix s’élèvent pour
demander l’abrogation du bouclierfiscal, (y compris parmi les rangs de la droite… c’est dire !). Pour
refuser cette demande, le
PrésidentN.Sarkozya osé déclarer… « J’ai été élu
pour rémunérer le produit du travail… ».
Les salariés, retraités et chômeurs
n’entendaient pas cette promesse comme cela, c’est sûr… Car pour eux, le
gouvernement ne veut rien, absolument rien faire…
Juste un rappel
pour éclairer les débats : Un des effets de ce bouclier social est de
permettre à 850 personnes parmi les plus riches du pays de recevoir chacun en
moyenne un chèque de 368 000 euros…
Si on compte
cela fait plus de 310 millions d’euros…
Mais il parait qu’il n’y a pas d’argent en
France…
Alors que la
crise ravage les emplois, enfonce dans les difficultés la population.Que disent nos dirigeants aux Français
?
Après les
milliards donnés aux banques et aux grandes entreprises, M. Fillon, premier ministre nous dit : Il n’y a plus d’argent en
France… Il n’y aura pas de nouveau plan de relance. Le président N. Sarkozy, quant à lui enfonce le clou
pour ceux qui n’auraient pas compris : Non, je ne reviendrais pas sur le
bouclier fiscal… En bref, en dessous d’un certain revenu ou plutôt d’un
revenu certain, ne comptez pas sur le soutien du gouvernement.
Et pour
finir cette ronde peu glorieuse, citons l’inénarrable présidente du MEDEF, Mme Parisot : les salariés sont
des égoïstes… mais que dire des gros salaires des dirigeants ???
Quel mépris,
quelle méconnaissance de ce que vivent les Français… Quel esprit de
caste !
Car c’est
bien de cela qu’il s’agit quand nos dirigeants agissent dans le seul but de
préserver et d’assurer les intérêts d’une petite partie de la population contre
les intérêts du plus grand nombre… C’est cette politique la cause de la crise
et c’est cette politique qui nous y enfonce et produit tous les jours des
dégâts.
Aux antipodes, heureusement, il y a la rue, pleine, vivante, combative,
et unie.La force de ces cortèges, de
cette union est notre espoir.Troischoses à mes yeux se sont
exprimées avec force dans ces manifestations : la colère contre un
gouvernement refermé sur lui-même ; le plaisir, la joie d’être unis d’être
ensemble ; la volonté farouche d’être entendu…
C’est
personnellement l’enseignement que je tire face à une telle situation, dans les
actions l’union est notre force. Elle peut nous permettre de nous faire
entendre.
Préservons-la, faisons la encore plus entendre
dans les jours qui viennent… et oui, beaucoup de choses peuvent changer…
Le
« pape », le même qui vient de réintégrer dans l’Eglise des évêques
négationnistes, vient une nouvelle fois de s’illustrer.
Hélas.
En voyage en
Afrique, continent ravagé par le SIDA, il vient de déclarer que les préservatifs
non seulement n’aidentpas, mais
aggravent le problème du SIDA (sic).
Incroyable
et inadmissible…
De telles
phrases énoncées par une « autorité morale » sont dangereuses, elles
doivent être combattues.
Alors que
tout le monde, les scientifiques d’abord, mais plus largement la société, sait
qu’il est le seul moyen de se protéger, à ce jour, contre cette maladie qui
peut toucher n’importe qui…
Evidemment
ce n’est pas la foi qui est en cause, mais son utilisation contre les hommes
eux-mêmes…
Intensifions
notre aide en fourniture de préservatifs, en Afrique particulièrement.
Demandons
que les gouvernements consacrent l’argent nécessaire à la recherche.
Agissons
pour stopper les actions des géants industriels qui profitent de cette
situation pour amplifier leurs profits…
Intensifions
l’information sur ce moyen qu’est le préservatif, le seul aujourd’hui efficace
dans la lutte contre un tel fléau…
Je pense
aussi à la France d’ailleurs où l’usage des préservatifs est l’un des plus bas
d’Europe ; un travail de prévention plus fort doit être mis en place.
Alors, oui, sans aucune hésitation, disons-le et
répétons-le… OUI Aux préservatifs….
Je vous invite à ma première réunion du comité de canton de Bagneux qui se tiendra samedi 21 mars à 10h30, à la salle Caillat, ancienne Mairie, 1 rue de la Mairie.
En attendant de vous rencontrer, je vous propose la lecture d'un document regroupant les principales informations concernant mon activité de Conseiller général, en cliquant ici.
En
déplacement lundi dans un centre éducatif fermé de la Marne, la ministre de la
Justice, Rachida Dati, a dévoilé les grandes orientations de la réforme de la
justice des mineurs qui modifie l'ordonnance du 2 février 1945.
Cette future réforme reprendra la majoritédes 70 propositions du rapport de la commission
Varinard, remis en décembre ; A une exception : l’idée de fixer l’âge
de la responsabilité pénale (possibilité d’incarcération) à 12 ans n’est pas
reprise. Un soulagement ! Merci aux différents mouvements de
protestation...
Mais
le délinquant de moins de 13 ans, même s’iléchappe à toute sanction pénale, se verra néanmoins appliqué «un
régime civil spécial» : en cas d'infraction, la "prise en
charge" ne pourra être qu'"éducative".
Le
texte prévoit également de fixer à 13 ans l'âge de la responsabilité pénale. Il
faut savoir qu’aujourd'hui, le juge des enfants apprécie au cas par cas ce
qu'on appelle l'âge du discernement. Cela ne sera plus le cas….et c'est un vrai
recul sur la conception d'une justice humaine et adaptée au cas par cas....
La
progressivité des sanctions (peines planchers pour les mineurs ???) est
également à l’ordre du jour.
Bref,
tout cela s'inscrits’inscrivent dans
la triste ligne de la politique répressive du gouvernement.
Il
est scandaleux que, parallèlement à ces réformes sécuritaires, la PJJ soit
démantelée, que le travail social et associatif soit attaqué. Le travail de
prévention et d’accompagnement éducatif doit reprendre toute sa place dans les
politiques de lutte contre la délinquance.
Une
position que je défends d’ailleurs au Conseil général, en demandant que les
associations de prévention soient reconnues et aidées par l’institution.
Certes,
il est légitime que la société exprime ses inquiétudes et souhaite vivre en
sécurité, mais on ne peut laisser se banaliser l’enfermement des enfants et
adolescents. A l’âge où les jeunes personnes se construisent, il est illusoire
de croire que la seule répression puisse avoir des effets bénéfiques. Le
suicide d’un mineur en détention la semaine passée n’a aucunementinterpellé la ministre sur le sens de
l’enfermement !