Hier , samedi 26 mars, c’était le 140 anniversaire de la commune de Paris.
140 ans déjà que la « réaction » française nous a déjà montré qu’elle préfère les prussiens au peuple et aux revendications sociales. Il est vrai qu’elle a refait le coup… et plutôt deux fois qu’une, du « plutôt Hitler que le front populaire » à plus près de nous « FN et gauche même combat » du sieur Copé et des autres sbires de l’UMP Sarkoland. Décidément la réaction française a de la constance… Droite républicaine où êtes vous ? Que faites vous ?
Mais le peuple aussi a de la constance… 140 ans déjà que le peuple parisien a montré la force et la détermination du peuple pour se faire entendre.
Hier à Bagneux a été commémoré cet anniversaire.
Une plaque à la grange Ory (sur la N20) a été dévoilée pour rappeler le massacre fait en ces lieux par les Versaillais sur une troupe de communards. Après la prise de parole de notre députée maire qui a rappelé cet épisode sanglant de la commune survenu le 18 mars et préfigurant les massacres de la semaine d’après, a été lu avec force et brio un texte de Louise Michel qui n’a rien perdu de son actualité. Et les chansons d’époques nous ont mis en ambiance. Dans ce moment d’émotion, un petit clin d’œil toutefois, que je ne crois pas avoir été le seul à saisir. Quand la chanson « Non Nicolas la commune n’est pas morte » a retenti, je n’ai pas été le seul à me dire que l’actualité était bien présente. On comprend pourquoi Nicolas Sarko fouquet’sland n’aime pas l’Histoire…
Bagneux ville populaire fière de ses couleurs, elle, n’a pas voulu oublier ce moment de notre histoire. Le massacre des parisiens au fil des baïonnettes Versaillaises ou Prussiennes, les espoirs et les propositions sociales des communards, sont la marque d’un affrontement de deux mondes. Un monde fait pour l’accaparement de l’argent dans quelques poches et un monde fait pour les femmes et les hommes qui veulent vivre ensemble.
De la Lybie à la Tunisie, en passant par les manifestations monstres de Lisbonne samedi dernier qui ont amené la chute du grouvernement, aux manifestations "pas vu depuis une génération" à Londres hier, et plus près de chez nous les manifs pour les retraites et les élections cantonales, il n'y a qu'à choisir dans l'actualité pour bien comprendre que décidement NON, Nicolas, la commune n'est pas morte!
Et cela ce n’est pas que de l’Histoire.