Le blog de Patrick Alexanian

Une politique injuste

Aujourd’hui, lundi 11 mai, se réunissait la Commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine. Deux annonces ont été faites par le Président, Patrick Devedjian… des annonces qui, une fois de plus, pénalisent les villes solidaires avec les plus démunis.

Tout d’abord, Patrick Devedjian a réagi à notre interpellation concernant les transferts de charge vers les communes pour l’instruction du RSA (Revenu Minimum d’Insertion). Il a bien précisé qu'il n'y aurait aucune indemnisation pour les CCAS (Centres Communaux d'Action Sociale) qui instruisent les nombreux nouveaux dossiers. Dans le cas, où les CCAS refuseraient l’instruction des dossiers, faute de compensations financières, la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et les CVS (Circonscriptions de la Vie Sociale) seraient les seules à instruire les dossiers. Cela est dommageable, car les CCAS sont souvent les interlocuteurs privilégiés des allocataires.

Par ailleurs, Monsieur le Président a également annoncé que les critères d'attribution pour la construction de logements sociaux seraient revus. Les villes qui seront en dessous des 20% de logements sociaux exigés par la loi SRU seront favorisées par rapport aux autres villes qui auront des subventions moindres.

Une nouvelle fois, le Conseil général favorise les villes qui ne respectent ni la loi, ni une politique sociale en faveur de tous ceux qui aspirent à avoir un logement. C’est le contraire qui devrait être fait.

Ces deux mesures sont révélatrices des choix politiques de la majorité départementale : injustes et anti-sociaux. 

Le Conseil général des Hauts-de-Seine doit assurer ses missions de solidarité

Communiqué de presse des Conseillers généraux de mon groupe

La crise économique fait durement sentir ses effets : pas un jour sans annonce de suppressions d'emplois, de réductions d'effectifs, voire de fermetures d'entreprises.

Dans un tel contexte, quel effort particulier le Conseil général, qui a pour principale compétence l’action sociale, s’est-il engagé à faire pour l’année 2009 ?

Aucun ! A écouter la majorité de droite, la mise en place du RSA (Revenu de Solidarité Active) serait la solution à tous les maux ! Mais cette mesure n’apporte aucune perspective pour l’insertion des personnes les plus fragiles, aucune solution à l’explosion de la précarité du travail, ni aux besoins de formation, d’emplois stables et correctement rémunérés.

Patrick Devedjian se trompe dans ses chiffres…

Communiqué de presse de Jacques BOURGOIN

Le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine et Ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance se trompe dans ses chiffres…

 Lundi, lors d’une réunion réunissant les maires du 92, Monsieur Devedjian a annoncé une augmentation de 5 millions d’euros consacrée au logement social dans le budget 2009 du département.

 Or le budget primitif que nous avons à voter vendredi prochain, en séance publique du Conseil Général, indique un budget consacré au logement équivalent à celui de l’année précédente, environ 56 millions d’euros. Mais ce budget inclus la participation de l’Etat, en augmentation de 3 millions d’euros, pour les aides à la pierre…

 Donc par soustraction les dépenses réelles du département consacrées au logement sont en diminution de 3 millions d’euros.

 Le  logement est pourtant une priorité des habitants des Hauts-de-Seine, le plan de relance aurait dû être l’occasion d’augmenter réellement les constructions de logements sociaux dans notre département dont le bilan 2008 reste accablant avec moins de 2000 logements sociaux financés. Ce choix là, n’a, malheureusement, pas été fait par Monsieur Devedjian et sa majorité au Conseil Général !

 Le plan de relance concernant le logement c’est à l’heure actuelle plus de l’intox et de la communication que de l’information…

Séance du Conseil général en direct

Pour suivre la séance publique du 27 mars, cliquer ici

Ordre du jour : l'examen des rapports, l'examen et le
vote du Budget primitif 2009, le vote des taux des taxes directes locales pour 2009.
Télécharger l'Ordre du jour

Logement: la vérité sur les chiffres du 92.

un dossier élaboré par le groupe communiste et citoyen du conseil général des Hauts-de-Seine.

Les derniers chiffres de l’INSEE et de

la DDE

nous permettent de faire un comparatif entre la situation du logement en 1999 et en 2006 dans les Hauts-de-Seine.

Nous avons souhaité vous montrer pourquoi la situation du logement social dans le 92 est de plus en plus dramatique malgré les belles promesses des présidents successifs du Conseil Général.

 Cliquez ici pour lire la suite

Documents à télécharger :
- La vérité des chiffres du 92
- Type logement sociaux 92
- Loi dalo
- Logement étudiant
- Icade
- Nos propositions
- Article
- Carte du Département
- Chiffres du Logement dans le 92

Logement: la vérité sur les chiffres du 92.

Encore une fois et à juste titre, la fondation Abbé Pierre s'alarme en publiant les chiffres du mal logement en France : "3,5 millions de personnes non ou mal-logées auxquelles s'ajoutent plus de 6,5 millions de personnes en situation de réelle fragilité à court ou moyen terme".

 Alarmants, ces chiffres traduisent une crise du logement social sans précédent dans notre pays qui touche particulièrement le département des Hauts-de-Seine.

Pourquoi une telle situation ? Les maires des villes du 92 qui ne respectent pas la loi SRU disent qu'il n'ont pas suffisamment de foncier : c'est faux !
Entre les recensements de 1999 et de 2006, la population des Hauts-de-Seine a augmenté de 110 036 habitants (+7.63%). Alors que le nombre de logements sociaux a diminué de 6975, le nombre de logements a augmenté globalement de 53 129. Preuve s'il était encore besoin qu'il existe du foncier dans les Hauts-de-Seine mais qu'il n'est utilisé que pour la construction de logements privés de standing.

En 2007, 10 villes qui se situaient sous le seuil des 20% de logements sociaux en 1999 y restaient. De plus, 5 villes qui avaient plus de 20% de logements sociaux sont passées sous ce seuil 7 ans plus tard. Enfin, certaines villes qui sont au dessus de 20% de logements sociaux ont pour objectif manifeste de diminuer leur nombre pour se maintenir à ce seuil.

N'oublions pas, derrière ces chiffres ce sont des milliers de jeunes, de familles, de salariés altoséquanais qui ne peuvent plus se loger dans notre département.

Patrick Devedjian, ministre de la relance, président du conseil général présente son plan de relance de 100 millions d'euros pour les Hauts-de-Seine : rien sur le logement social et les réhabilitations hors ANRU, rien sur le projet de son prédécesseur, jamais accompli, de 3300 logements sociaux nouveaux par an. S'il fait des promesses c'est pour mieux cacher la réalité des chiffres.

Les élus communistes et républicains organisent une conférence de presse jeudi 5 février à 14h30 à l'Hôtel du département, salle 03.41
Un dossier de presse dévoilant la vérité sur les chiffres du 92 et les proposition des élus communistes et citoyens sera remis.

Pour un plan de relance de la consommation populaire !

Communiqué de presse des conseillers généraux du groupe communiste et citoyen du Conseil général des Hauts-de-Seine

Dans un contexte de crise systématique nationale et mondiale, de difficultés économiques et sociales qui touchent les Altoséquanais, les élus communistes et citoyens demandent à l'Etat d'évaluer les conséquences de cette crise dans le département et de réunir les acteurs concernés, d'examiner un plan d'investissement pour le logement social, de construction et de réhabilitation, pour les équipements et pour l'accélération des projets de développement des transports en commun.

Les élus communistes et citoyens souhaitent que l'Etat s'engage dans un plan de relance de la consommation populaire et que le Conseil général prenne toute sa part en redéployant ses moyens pour le rétablissement des bourses d'étude aux lycéens et étudiants, la création d'une bourse d'étude sur critère social pour les collégiens, l'augmentation de l'aide à la restauration scolaire dans les collèges, la prise en charge de la moitié du coût de la carte Imagin'R, le maintien du dispositif voc@tion 92, la création d'emplois dans la prévention spécialisée, l'augmentation du pouvoir d'achat des retraités, une allocation exceptionnelle supplémentaire pour les bénéficiaires du RMI.

Lors de la séance publique du 19 décembre prochain, les élus communistes et citoyens présenteront un vœu en ce sens et interviendront notamment sur la refonte des modalités de participation des communes et CCAS pour le Fonds Solidarité Logement.
D'autre part, ils souhaitent exprimer leurs inquiétudes quant à la politique de diminution des financements des clubs de prévention et quant à la volonté du gouvernement d'amputer de 25% le budget aux associations d'éducation populaire.
Enfin, ils demanderont un débat sur le logement étudiant dans le département, et des engagements sur le maintien et la rénovation de la Résidence Universitaire d'Antony.

 

Les élus de l'opposition demandent le report !

Communiqué de presse du groupe socialiste et vert et du groupe communiste et citoyen du Conseil général des Hauts-de-Seine concernant la séance extraordinaire sur le "Grand Paris" du vendredi 26 septembre 2008.


Les élus de l'opposition demandent le report !

Initialement prévue vendredi 26 septembre au matin, pour une durée de 3 heures, la séance sur les "Hauts-de-Seine dans la Région Capitale" vient d'être reportée à l'après-midi du vendredi, et réduite à 2 heures de débats.

Si cette modification d'emploi du temps "de dernière minute", décidée unilatéralement par le président du Conseil général et par Christian Blanc, est maintenue, elle empêchera de fait nombre d'élus, tenus par leur agenda, de participer au débat.

En outre, les élus du groupe socialiste et vert et du groupe communiste et citoyen estiment qu'on ne peut limiter à "deux petites heures" les échanges sur l'avenir des Hauts-de-Seine dans la Région Capitale. Ce report de la séance montre le mépris dans lequel sont tenus les élus du département par le ministre "chargé de la région capitale".

En conséquence, les conditions d'un véritable débat démocratique n'étant plus réunis, les conseillers généraux de gauche demandent unanimement le report de cette séance extraordinaire.

Assises de la jeunesse 92

Communiqué de presse des élus du groupe communiste et citoyen du Conseil général des Hauts-de-Seine

Nous apprenons à la lecture du journal le Parisien du 24 septembre 2008 que les Assises de la jeunesse des Hauts-de-Seine se "dérouleront" ce soir à Villeneuve-la-Garenne.

On ne peut qu'être étonné que les conseillers généraux n'aient été ni conviés ni même informés d'une telle initiative. Une situation qui perdure hélas, depuis le début. Depuis l'annonce faite en avril de la mis en place des Assises, rien n'a été fait ni proposé sur le sujet.
Si, après l'intervention du groupe communiste et citoyen, en juin, il a finalement été accepté que cette initiative soit organisée par la commission jeunesse départementale, rien depuis n'a été fait.
Il y a peu encore, l'ancien délégué à la jeunesse annonçait à la presse que des propositions seraient faites. Rien n'est venu.

Pour Patrick Alexanian, Conseiller général de Bagneux, membre de la Commission "jeunesse" de l'institution, "cet exemple révèle hélas, qu'à ce jour pour la majorité départementale, ces "assises" ne sont qu'un plan de communication.
Si l'ancien délégué à la jeunesse a démissionné de cette responsabilité par refus du cumul des tâches, on voit par contre que le cumul en communication ne l'effraie pas.
Force est de constater aujourd'hui que tout, y compris l'élémentaire information, reste entre les mains de quelques uns et qu'aucune proposition sérieuse n'est faite aux jeunes."

Au contraire, un vrai dialogue est indispensable avec la jeunesse du département et avec les élus. Les jeunes n'ont pas besoin d'une "énième campagne" de pub pour vanter les mérites de la politique départementale mais au contraire de débats sérieux sur des changements et des politiques à mettre en oeuvre. Cela ne pourra pas se faire sans eux, sans réelle concertation et échange. Et pour cela ils peuvent compter sur les élus de notre groupe.

A propos de l'interview de Jean Sarkozy sur les Etats généraux de la jeunesse

Une polémique embarrassée

Aujourd'hui, je lis dans le journal "Première Heure Ile-de-France" la réponse de Jean Sarkozy au communiqué de presse des Conseillers généraux communistes 92 concernant les futurs Etats généraux de la jeunesse.

On pourrait ironiser sur ses propos, je cite : "Quand on a un désaccord politique sur un sujet, c'est de la responsabilité que d'affirmer sa conviction par respect envers les électeurs" et qui quelques lignes plus loin déclare de "mauvaise foi" ceux qui justement expriment une opinion différente.
Mais nous n'ironiserons pas... Nous demanderons donc simplement que M. Jean Sarkozy produise le courrier qu'il s'est engagé à adresser à ses collègues du Conseil général. Pour notre part, nous n'en avons pas trace...

De plus, si c'est de concertation dont on parle, à ce jour, aucune discussion n'a été organisée entre les élus de la Commission Jeunesse à laquelle je siège.
Enfin, nous ne pouvons que constater que dans son courrier bien réel celui là...adressé aux 36 maires du département, Jean Sarkozy annonce qu'il enverra un plan d'action en mai...nous l'attendons toujours.

Et pourtant, des questions méritent d'être abordées en concertation. Quelles associations ou organisation rencontrer ? Quels types de rencontre organiser ? Quel public inviter ? Quelles pistes de réflexions proposées ? Quels budgets pour quelles politiques de la jeunesse ?

A ces questions et d'autres, les seules réponses que l'on nous apporte dans cet interview peuvent être résumées comme suit : Je viendrai dans les quartiers pendant les vacances, j'établirai un diagnostic et nous ferons venir les jeunes à l'Hôtel du département...
Cela fait beaucoup de "je" pour une concertation...

Au contraire, un vrai dialogue est indispensable pour que les jeunes et les associations concernés se sentent un tant soit peu partenaires de ces initiatives. Cela demande que les jeunes et les organisations soient conviés à discuter à égalité avec les institutionnels que sont les élus.

C'est notre conviction. Comme je l'ai déclaré lors de la dernière séance du Conseil général au nom de notre groupe, je réaffirme que nous nous inscrivons dans une démarche constructive et ouverte. Comme tous les Conseillers généraux de notre groupe, je suis disponible et j'appelle les jeunes eux-mêmes à prendre ces affaires, leurs affaires en  main.

Conférence de presse avec les élus communistes, mercredi 25 juin, à 18h30, salle 03.41, 3e étage, Hôtel du département, Nanterre